La capitale du
Nord abrite depuis hier, dans un hôtel de la place, un important atelier de
formation de 30 acteurs de développement et autres porteurs de projets
intervenant dans les régions de Saint-Louis et de Diourbel, axé sur les
techniques d’élaboration, de gestion et de suivi-évaluation des projets.
Pendant
cinq jours, ces séminaristes seront outillés sur les techniques d’utilisation
de l’outil informatique Ms/Project, qui est un moyen de suivi et de
planification de l’exécution des projets.
Selon Samba
Dieng, Consultant en éducation-formation, représentant du Congad et initiateur
de cette rencontre, organisée en étroite collaboration avec l’Agence
Basque de développement, Ms/Projects permettra aux participants de planifier
leurs activités et leurs ressources d’activités, mais surtout de bien suivre
l’évolution des indices de leurs projets.
S’adressant à
la presse, il a précisé que l’importance
de la session est de renforcer la capacité des auditeurs, en vue de les aider à
mettre en place des projets viables, solides et de leur expliquer comment
gérer la problématique des ressources. Car, les projets rencontrent
très souvent des difficultés pour accéder aux financements.
Abondant dans
le même sens, Kader Ndiaye, l’un des organisateurs de cette rencontre, a laissé
entendre que « les organisations non gouvernementales fonctionnent
essentiellement sur des projets, il faut être capable de mettre un projet
viable et solide qui peut convaincre les bailleurs de fonds et les partenaires
financiers, si les Ong n’ont pas cette capacité, elles ne pourront pas exister
longtemps, il faut savoir élaborer correctement un projet, mettre en œuvre et
gérer rigoureusement un projet, et pour ce faire, l’outil MS/ Project que nous
traitons aujourd’hui à Saint-Louis, est d’une très grande efficacité».
Au nom
des séminaristes, la Représentante du Réseau Siggil-Jiggen, s’est réjouie de
l’organisation de cette session de formation de cinq jours, qui leur servira de
support pour les appuyer à gagner en fluidité et efficacité dans leurs
relations avec les bailleurs de fonds et les partenaires financiers.
Selon les
organisateurs de cette rencontre, dans un monde concurrentiel où l’information
va vite, il est important de maîtriser les outils technologiques et
informatiques pour suivre le rythme. Une manière de dire que cette formation
permettra aux auditeurs de pouvoir mieux utiliser les TIC et de partager vite
les informations.
En
effet, quand on travaille avec des partenaires et d’autres parties qui
sont concernées par un projet, il faut savoir communiquer avec eux mais
efficacement. L’efficacité, c’est la disponibilité de l’information à
temps.
Mbagnick Kharachi Diagne
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