La chasse aux sorciers a apporté ses fruits. Le verdict est tombé, ce mardi 27 août, pour plus 2000 membres d’une colonne rebelle stoppée par une intervention de l’aviation française. Le cerveau du groupe, en exil, écope de la perpétuité , au moment où ses commandants et soldes eux ont des peines allant de 10 à 20 ans de prison, et les mineurs relaxés.
Parmi les 267 rebelles arrêtés après l’échec de l’attaque, 12 ont été condamnés à 20 ans de prison, 231 autres à des peines allant de 10 à 15 ans de prison. 24 mineurs, capturés avec les autres, ont été simplement relaxés par la Cour criminelle spéciale siégeant depuis une semaine à Koro Toro, une prison installée dans le désert au nord du pays.
Les condamnés ont tous été capturés après l’arrêt soudain de leur colonne de pick-up qui se dirigeaient vers la capitale. Ils ont été stoppés par trois frappes distinctes des Mirages 2000 de l’aviation française, effectuées à la demande du Tchad.
Ces frappes avaient à l’époque provoqué une levée de boucliers des oppositions tchadienne comme française, au nom du refus de « l’ingérence ». Un argument rejeté par le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui avait justifié la légalité de l’intervention contre une « menace de coup d’État ».
Pour rappel, ce cerveau du groupe rebelle n’est autre que le neveu du président tchadien, Idriss Deby qui, depuis la libye, avait lancé une colonne armée en direction de N’Djamena.
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