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Tchad: à Doha, la tension monte autour de la date du dialogue national inclusif

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Le ministre des Affaires étrangères tchadien, à la tête de la délégation gouvernementale à Doha, a laissé entendre que le dialogue national inclusif pourrait se tenir parallèlement aux pourparlers de Doha, à charge pour les rebelles d’envoyer des délégués à Ndjamena en même temps. Une déclaration qui a provoqué l’ire des groupes, qui se sont exprimés d’une seule et même voix.

Après deux jours de discussions, les présidents des trois groupes constitués – Qatar, Doha, Rome – estiment que si les discussions en sont aujourd’hui à ce point, c’est la faute du pouvoir tchadien de transition qui cherche à empêcher leur participation au dialogue inclusif national à Ndjamena.

Ils protestent notamment car le ministre des Affaires étrangères a laissé entendre que le dialogue national tchadien pourrait se tenir à partir du 10 mai, même sans accord à Doha. « Faute d’un accord avec les politico-militaires avant le 10 mai, date retenue pour le dialogue national inclusif, l’option de leur participation au DNI parallèlement au pré-dialogue de Doha pourrait être explorée sous quelques conditions. Le gouvernement n’exclut personne du DNI », a-t-il écrit sur Twitter.

Or, ces discussions au Qatar ont justement pour but d’amener les rebelles à participer au dialogue inclusif national. Mais plus personne ne croit à un accord à Doha avant la date du 10 mai, date à laquelle le chef de la junte militaire Mahamat Idriss Déby a réaffirmé mardi sa volonté de débuter ce grand dialogue.

« Si on n’a pas le choix, allons à la guerre »

Ils mettent donc en garde le gouvernement de transition sur sa responsabilité sur tout ce qui pourrait arriver dans ce cas-là. Le président du groupe Rome, le colonel Adoum Yacoub explique qu’« il faut qu’on arrive à un accord de paix signé en bonne et due forme avant de pouvoir assister au dialogue national inclusif ». « Les manœuvres qui se font maintenant, c’est pour nous écarter du dialogue. Dans le communiqué, nous disons très clairement que s’ils veulent nous écarter, ils le feront. Ils assument la pleine responsabilité de tout ce qui peut en découler », rajoute-t-il.

Le leader du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), l’une des plus importantes rébellions tchadiennes à l’origine des combats durant lesquels Idriss Deby a trouvé la mort il y a un an, n’est pas en reste. « Du moment que tout le monde était venu à Doha pour essayer de régler les problèmes, on nous impose de venir comme ça, comme s’il s’agissait d’un élément pur et simple. Non, non. Il faut qu’on revienne à la raison. Il faut qu’on soit conscient de l’enjeu qui est devant nous. Nous sommes pour la paix. Nous sommes pour le dialogue. Mais, si on nous pousse à aller vers la guerre, si on n’a pas le choix, allons à la guerre », estime Mahamat Mahdi Ali du fin fond du sud libyen où il a établi sa base militaire.

La balle est désormais dans le camp de la junte militaire au pouvoir au Tchad, qui devra décider rapidement si elle maintient, ou non, la date du 10 mai pour les débuts du dialogue inclusif national, avec tous les risques que cela comporte.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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