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Surimposition sur les salaires: Abdoulaye D. Diallo accusé par les enseignants d’iniquité dans les retenues sur leurs revenus !

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Des agents de la Fonction publique, particulièrement des enseignants, dénoncent ce qu’ils appellent la « surimposition à outrance, manifeste et intolérable » dont ils seraient victimes à chaque fois qu’ils doivent toucher leurs rappels de validation et d’intégration. Les syndicats du G7, notamment le Saemss, dénoncent cette loi du « deux poids, deux mesures » entre eux et les autres agents de la Fonction publique. Ils pointent du doigt le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, qui serait au cœur de cette iniquité dont ils se disent victimes. Selon ces syndicalistes, le seul et vrai combat du mouvement qui vaille aujourd’hui, c’est la lutte contre cette surimposition à outrance qui a brisé le rêve de beaucoup d’enseignants. Sauf que le gouvernement, à travers le ministère des Finances, a convoqué une réunion aujourd’hui avec les parties concernées, à savoir des agents de l’administration et des syndicats d’enseignants, pour discuter de la question.

Bébé, le jour où je serai en possession de mes fonds de rappels d’intégration et/ou de validation d’une durée de plus de cinq ans d’attente, je ferais de toi une déesse ! Disons, une grande dame. – Ah oui papa ! – Je te jure. Si je perçois au moins cinq millions, tu auras la clé de ta voiture. – Inchaa Allah ! ». Un dialogue imaginaire sur le rêve de l’enseignant qui jure sur… ses rappels pour « récompenser » les sacrifices de son épouse. Sauf que pour certains enseignants, ce souhait ne va jamais se réaliser. En témoigne l’histoire de cette enseignante qui attendait au moins 5 millions comme revenus exceptionnels (rappels) mais qui s’est retrouvée avec 2 millions 7 00 mille francs seulement, avec chaque mois, une imposition de plus de 40 000 francs sur son salaire pendant près d’une année.

N’est-ce pas un prêt déguisé ? Qui est différent du prêt bancaire. Presque tous les enseignants ont souscrit des crédits et font l’objet de retenues mensuelles pour rembourser. Depuis 2013, les salariés de la Fonction publique, particulièrement les enseignants, seraient soumis à une pression fiscale intense. Tamsir Bakhoum du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (Saemss) explique, preuves à l’appui, en quoi consiste cette pression ou surimposition. « Récemment, nous avons reçu des bulletins de salaires d’enseignants ayant perçu des rappels. Et grande a été notre surprise de constater que, pour chaque gain d’un peu plus de quatre millions de francs, on a fait des retenus estimés à plus d’un million sept cent mille francs. Soit un net à percevoir de deux millions trois cent dix-neuf mille francs. Et aussi 750 mille francs d’impôt sur revenu et près de 900 mille francs de retenues FNR de 12 %. Le reste des retenues est maîtrisé ».

Partant des bulletins de paie de ses collègues enseignants, M. Bakhoum se demande s’il n’y a pas un cumul sur la retenue de l’impôt sur le revenu ? En tout cas, à la lumière des informations apportées par ses collègues, en preuves à l’appui, le responsable du Saemss se dit convaincu qu’il y aurait du « vol organisé par l’Etat » sachant que « l’intéressé verse mensuellement les retenues FNR de 12% ». Le cas échéant, dit-il, « l’Etat devra donc rembourser tous les ayants droits et arrêter d’orchestrer ce vol sur le dos d’honnêtes citoyens. Parce que, cette pratique de surimposition à outrance est aux antipodes d’une politique économique et sociale équitable. » « Nous avons toujours interpellé les services dévolus pour régler ce problème. Hélas, il persiste ! Voilà pourquoi nous devons désormais porter le combat, comme le Saemss l’a toujours dit, sur le problème de la fiscalité, du FNR et même sur la question du DMC (Ndlr, Direction de la Monnaie et du Crédit qui accorde des prêts aux fonctionnaires) qui reste un acquis de taille pour les masses laborieuses de la Fonction publique et a permis à beaucoup de ces gens du pouvoir de réaliser leur rêve de construire une maison. Voilà pourquoi nous invitons les travailleurs de tous bords à la mobilisation et à l’engagement des enseignants ».

Aujourd’hui, une rencontre avec le ministère des Finances
Cet appel du chargé de communication et de la presse du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (Saemss) ne semble pas être tombé dans l’oreille d’un sourd. Le message est bien arrivé à son destinataire. Dans une note du ministère des Finances et du Budget relative à l’impôt sur les revenus exceptionnels, on peut lire ceci : « Après saisine du G7 et de certains syndicats de l’administration, le ministère des Finances et du Budget a mis en place un comité présidé par l’Inspection générale des Finances, regroupant les Impôts et Domaines, la Solde, le Trésor… Après exploitation des résultats des travaux du comité et ses recommandations, le ministère des Finances et du Budget a donné une instruction à ses services compétents de trouver des solutions plus supportables sur le plan social pour le paiement de l’impôt relatif aux revenus exceptionnels (rappels) de tous les agents de l’Etat en attendant de revoir éventuellement les dispositions du Code général des Impôt qui sont régies par la Loi ».

Le gouvernement va rencontrer les syndicats et autres agents concernés par cette surimposition aujourd’hui même, selon le syndicaliste Tamsir Bakhoum du Saemss. 

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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