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Suivi à long terme de la qualité de l’eau du système du Lac de Guiers.

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Selon le DG de l’Olac, Alioune Badara Diop, dans la suivie à long terme de la qualité de l’eau du système du Lac de Guiers: « les apports du fleuve Sénégal vers le Lac de Guiers, sont passés de 1, 3 milliard de m3 à 2, 3 milliards de m3 par an ».

L’Office national des lacs et cours d’eau, en étroite collaboration avec l’Institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris (Iees) et le Programme WaSaf (Water Sources in Africa), a organisé hier, dans la capitale du Nord, un atelier sur le suivi à long terme de la qualité de l’eau du système du Lac de Guiers. C’était en présence des représentants de WaSaf et de l’Iees de Paris, des universitaires et enseignants-chercheurs de Dakar, Saint-Louis et de Thiès, des chefs de service régionaux de l’administration déconcentrée, des producteurs et usagers du lac de Guiers, des représentants des Ong, associations et organisations faitières et autres partenaires de l’Olac. Le Directeur Général de l’Olac, Alioune Badara Diop, a saisi cette occasion pour rappeler que «  l’Olac a fortement contribué à l’approvisionnement en eau au Sénégal, grâce à la mise en œuvre du Prefelac, financé par l’Etat du Sénégal et ses partenaires, et cela a permis de doubler les apports du fleuve Sénégal vers le Lac de Guiers, passant de 1, 3 milliard de m3 par an à 2, 3 milliards de m3 par an, traduisant la bonne disposition de l’eau pour les différents usages ».Le Dg Alioune Diop a vivement remercié les participants d’avoir accepté d’assister à ce séminaire, qui traite  un sujet d’une importance capitale : le suivi à long terme de la qualité des ressources en eau du Lac de Guiers.

Il a précisé que le Lac de Guiers, principale ressource d’eau de surface du Sénégal fait face à des enjeux aussi bien socio-économiques qu’écologiques. En effet, c’est la principale réserve d’eau douce du Sénégal et joue un rôle prépondérant dans le processus de développement économique et social des populations.  Il assure, entre autres, 60% de l’alimentation en eau potable de la ville de Dakar, des localités riveraines et des nombreux établissements humains le long de la conduite ALG. Avec son potentiel de terres irrigables évalué à plus de 90.000 ha, le Lac contribue incontestablement à la politique d’autosuffisance alimentaire institué par le Président Macky SALL.

Cependant, a-t-il souligné, le Lac fait l’objet d’une pression croissante avec une extension sans cesse des surfaces irriguées, une augmentation de la demande en eau potable auquel s’ajoute une évolution défavorable des conditions environnementales liées à la prolifération des plantes aquatiques.

Depuis sa création, en 2010, par l’Etat du Sénégal, a-t-il poursuivi, l’OLAC s’est beaucoup investi dans la cadre de l’optimisation des ressources en eau en vue de satisfaire l’ensemble des usages. En effet, la mise en œuvre du Projet de restauration des fonctions écologiques et économiques du Lac de Guiers a permis d’augmenter les apports en eau du Fleuve Sénégal vers le Lac de Guiers par le canal de la Taouey. Ces apports sont passés de 1,2 à 2,3 milliards de m3 /an.

Selon Alioune Badara Diop, aujourd’hui, l’un des défis majeurs de l’OLAC est la préservation de la qualité des ressources en eau, notamment du Lac de Guiers. « Pour y parvenir nous avons besoin d’une synergie au niveau de la recherche scientifique, d’une harmonisation des paramètres de recherche mais également d’une adhésion des usagers aux paramètres définis de commun accord avec les universitaires et sociétés d’eau.

Il a laissé entendre que le WASAF, qui est un projet international portant sur la surveillance et la protection des systèmes aquatiques continentaux de surface dans trois pays africains que sont la Côte d’Ivoire, le Sénégal et l’Ouganda, « est l’une des réponses à nos préoccupations ».

En effet, adapté à notre contexte sénégalais, le WASAF vise l’amélioration des connaissances sur  l’état écologique actuel du Lac de Guiers et son évolution potentielle future ; l’organisation d’un cadre de dialogue fonctionnel incluant les scientifiques, les structures de gestion et les usagers.

Selon le Dg Alioune Badara Diop, le WASAF permet aussi la mise en place d’une surveillance sur le long terme du système du Lac de Guiers en particulier des cyanobactéries, afin de suivre l’évolution de la qualité de l’eau, et de mieux gérer les risques générés par leur prolifération.

À en croire M. Diop, l’OLAC se réjouit de la mise en œuvre du projet qui favorise le partenariat avec les universitaires chercheurs, les professionnels des structures de gestion et les usagers. Il a, à ce propos, rendu un vibrant hommage à l’Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement (iEES) de Paris, aux Universités Cheikh Anta DIOP de Dakar, Gaston Berger de Saint-Louis, à l’université de Thiès et à l’ensemble des chercheurs qui ont contribué à la définition des paramètres.

Alioune Diop, par ailleurs, adjoint au maire de Saint-Louis, a surtout fait savoir que l’OLAC ne ménagera aucun effort pour maintenir et consolider cette synergie et mettre à la disposition de la plateforme un appui nécessaire pour son bon fonctionnement. Auparavant, Jean-François Humbert, chercheur français et responsable au projet WaSaf (Water Sources in Africa), a précisé que le lac de Guiers « a subi quelques transformations, d’où la nécessité de faire des suivis périodiques, afin de voir son évolution dans les années à venir ».

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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