Connect with us

SANTE

Substances chimiques dans les couches : les fabricants sommés d’agir

Publié il y'a

Date :

Parfums, dioxines… Certains résidus chimiques détectés par l’Anses dans les couches jetables pourraient présenter des « risques » pour la santé des bébés. Le gouvernement exige aux fabricants de les supprimer.

Des substances toxiques et cancérigènes ont été retrouvées par ses analystes dans de nombreuses marques de couches pour bébés. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a par la suite mené ses propres investigations. Après plusieurs mois d’enquête, elle confirme finalement ce mercredi 23 janvier que les résidus retrouvés peuvent présenter des « risques » pour la santé des tout-petits. Dans un communiqué, le gouvernement exige qu’elles soient éliminées par les fabricants dans les meilleurs délais.

PAS DE DANGER « GRAVE ET IMMÉDIAT », MAIS DES RISQUES

« L’Anses ne met pas en évidence de danger grave et immédiat mais révèle que certaines substances chimiques sont présentes dans des quantités qui ne permettent pas d’exclure un risque sanitaire lié au port de couches » détaille la communication gouvernementale. Il n’existe donc pas de preuves que les couches portées par la majorité des bébés français soient néfastes, mais les concentrations des différents résidus identifiés dépassent les seuils sanitaires. L’Anses rappelle qu’un bébé portera environ 4 000 couches au cours des trois premières années de sa vie. Au regard des risques, l’agence recommande donc de les éliminer ou de les réduire au maximum.

Ces différents résidus peuvent notamment migrer dans l’urine et entrer en contact prolongé avec la peau des bébés, provocant par exemple des allergies cutanées. Les parfums sont plus particulièrement dans le viseur, car ils constituent les seuls de ces produits chimiques ajoutés intentionnellement par les industriels. Les autres substances identifiées proviendraient de la contamination des matières premières ou des procédés de fabrication, comme par exemple les molécules se formant lors du blanchiment, réalisé avec des dérivés du chlore.

Cliquez ici pour commenter

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Actualités

Le gouvernement fait le point sur les accords avec les syndicats de santé

Publié il y'a

Date :

“L’an deux mille vingt-deux et le mardi dix mai, le Gouvernement et les syndicats ont convenu d’un certain nombre de points d’accord dont la nouvelle indemnité de logement (voir document joint) 
Au point 1.1 de la page 1 des accords, l’indemnité de logement est ainsi  libellé : « Il est alloué aux agents de l’Etat du cadre de la Santé publique et de  l’Action sociale ainsi que de celui du Travail social, une indemnité mensuelle  de logement, non-imposable, de cent mille (100 000) francs CFA, échelonnée  comme suit: » 
– 50 000 FCFA à compter du 1er mai 2022 
– 75 000 FCFA à compter du 1er janvier 2023 
– 100 000 FCFA à compter du 1er janvier 2024; 

Pour rappel: Les agents de l’Etat du cadre de la Santé publique et de l’Action  sociale sont régis par le décret n° 77-887 du 12 octobre 1977 portant statut  particulier du cadre des fonctionnaires de la Santé publique et de l’Action  sociale , modifié par le décret n° 2018-1430 du 06 août 2018 qui énumère les dix-huit (18) corps du cadre de la santé publique et de l’action sociale.(copies des décrets joints) 
Au point 2.7 de la page 3 des accords portant sur le parachèvement de la  fonction publique locale, il est dit : La fonction publique locale est parachevée  et effective; tous les textes législatifs et réglementaires ont été pris 
Pour rappel, l’article 29 du statut général des fonctionnaires des collectivités  territoriales prévoit que toute revalorisation de rémunération des fonctionnaires de l’Etat s’applique d’office aux fonctionnaires des  Collectivités territoriales.
Au vu de tout ce qui précède, les services du Ministère de la Santé et de  l’Action sociale ont commencé les paiements aux ayants droits. 
L’Alliance SAS- And Gueusseum et la Fédération des Syndicats de la santé F2S, ont décrété un mouvement de grève de 72H, les 21, 22 et 23 septembre 2022 pour l’élargissement de l’indemnité de logement à tous les agents de la Santé 
et de l’action sociale et le règlement de cette indemnité à leurs camarades de  l’Intersyndicale des Collectivités territoriales”.

Continuez la lecture

Actualités

Hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba : une nouvelle bachelière meurt en couches

Publié il y'a

Date :

Un nouveau présumé scandale médical éclabousse l’hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba où une nouvelle bachelière a perdu la vie en couches. Selon la famille éplorée, après avoir subi une opération au bloc, la jeune M.Mbodj est décédée à la suite d’ une négligence notoire. Seneweb a appris que le nouveau-né a été sauvé contrairement à sa mère.

Suite à ce drame, la mère de la victime a vidé son sac. Sokhna Dia impute la mort de sa fille à des agents de l’hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba.

« Nous avons évacué, vendredi dernier,  ma fille à l’hôpital. Le chef des blouses blanches leur avait demandé de ne pas l’opérer à cause de son hypertension. Mais M.Mbodj a subi une opération au bloc à mon insu et en l’absence du patron de ces agents. Ils m’ont chassé comme une malpropre « , révèle Sokhna Dia.

La victime venait de décrocher son diplôme de baccalauréat cette année. Mais elle n’aura pas la chance de poursuivre ses études à l’Université.

« Les médecins traitant ont ôté la vie de ma fille à l’hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba.  C’est inadmissible”,  déplore la mère de la victime sous le choc.

Visiblement écœuré, un frère de  M.Mbodj accuse les agents de santé d’avoir tué sa sœur. Ainsi il interpelle directement la ministre de la santé pour que cette affaire soit élucidée. Au cas contraire,  la famille éplorée menace de se  faire  justice.

Interpellée sur cette présumée négligence médicale, une source de l’hôpital Matlaboul Fawzayny dément formellement les accusations de la famille éplorée et donne sa version des faits.

 » Dès son arrivée à l’hôpital vendredi dernier, la dame en état de grossesse ne pouvait pas subir une opération. Mais son état de santé était devenu de plus en plus critique à partir de dimanche. Ainsi la patiente a été acheminée au bloc opératoire pour sauver sa vie ou celle de son fœtus », confie la source médicale.

Malheureusement, M.Mbodj a trouvé la mort en donnant la vie suite à l’opération médicale. Le nouveau-né a été sauvé selon une source de Seneweb.

Continuez la lecture

Articles tendances