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Société: 75% des Sénégalais sont favorables à l’avortement médicalisé

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Soixante-quinze pour cent des personnes enquêtées dans un sondage effectué au Sénégal par le cabinet Continuum et la société internationale de marketing d’opinion Ipsos disent être favorables au recours à l’avortement médicalisé lorsque cette pratique est nécessaire pour préserver la santé physique et/ou mentale de la femme enceinte.

Plus de75% des répondants sont d’accord

Le sondage d’opinion a été effectué dans huit régions sénégalaises pour déterminer le ‘’niveau de perception et d’acceptation’’ de l’avortement médicalisé en cas de viol ou d’inceste.

“Plus de75% des répondants sont d’accord pour que l’avortement soit (…) légalisé si la santé physique de la femme enceinte est en danger”, déclarent Continuum et Ipsos.

Le cabinet s’est chargé de la collecte des données, lesquelles ont été analysées par la société de marketing.

Les personnes favorables à la pratique de l’avortement médicalisé militent en sa faveur seulement si cette pratique peut aider à préserver la santé mentale de la femme enceinte, lorsque sa grossesse résulte d’un viol ou est le résultat d’une relation incestueuse, selon le sondage.

7% des personnes enquêtées ont un avis neutre

Seuls 42% des personnes interrogées admettent le recours à une telle pratique en cas de viol, 48% d’entre elles sont en total désaccord lorsqu’a été évoquée l’idée de recourir à l’avortement médicalisé pour cette même raison, a indiqué Moussa Boury Sall, consultant et directeur du cabinet Continuum, lors de la présentation des résultats du sondage d’opinion.

Sept pour cent des personnes enquêtées ont un avis neutre sur la question de l’avortement, selon M. Sall.

Les personnes interrogées dans les zones urbaines sont ‘’légèrement’’ plus favorables à l’avortement en cas de risque pour la santé mentale ou physique de la femme enceinte.

Par ailleurs, sur un échantillon de 2.021 adultes âgés de plus de 18 ans, seuls 43% savent que l’avortement est autorisé si la vie de la femme enceinte est en danger, 57% d’entre eux ignorent cette disposition de la loi, selon le consultant.

Il découle des résultats du sondage que ‘’les répondants (les personnes enquêtées) acceptent que l’avortement soit une option ou une disposition de la loi si la santé physique de la femme enceinte est menacée, quel que soit son milieu, son sexe ou sa tranche d’âge’’.

63% de l’échantillon résident en milieu urbain

Soixante-trois pour cent de l’échantillon résident en milieu urbain, 37% en zone rurale. Les femmes représentent 52% des personnes enquêtées, et 75% de celles interrogées ont atteint l’âge de la reproduction.

Le sondage d’opinion sur l’avortement médicalisé a été effectué à l’initiative de l’Association des Journalistes en santé, population et développement (AJSPD), avec la collaboration de l’organisation américaine Planned Parenthood Global (PPG), dans le cadre de la mise en œuvre du projet ‘’Voix pour la santé’’.

Le sondage d’opinion a été fait pour recueillir les opinions et mesurer la perception que le public a de l’avortement médicalisé en cas d’inceste et de viol, une pratique à ne pas confondre avec l’interruption de la grossesse, selon le président de l’AJSPD, Alassane Cissé.

L’objectif du sondage révélé

‘’Il s’agit d’avoir des données pour soutenir une campagne de communication’’, a expliqué Cissé, parlant de l’objectif du sondage et du but visé par Planned Parenthood Global et l’association de journalistes qu’il dirige.

Les deux organisations veulent lancer ‘’une campagne de communication pour souligner la nécessité d’une loi sur l’avortement sans risque et sensibiliser sur ses avantages pour la vie des femmes et des filles’’, a précisé Mengué Niasse, chargée de programme à PPG.

Les résultats du sondage seront utilisés pour élaborer et mettre en œuvre une campagne de communication publique de plaidoyer en faveur d’une réforme de la loi sénégalaise sur l’avortement médicalisé.

L’application de cette loi ‘’prohibitive’’ n’est autorisée que ‘’lorsque la vie de la mère est gravement menacée’’, ce qui doit être attesté par trois médecins, et l’un d’entre eux doit figurer sur la liste des experts agréés par le gouvernement. Source : APS

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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