Seul le district sanitaire de Touba a enregistré à la date du 18 juin 2020 six (06) cas confirmés avec encore quatre (04) cas issus de la transmission communautaire.
Les résultats des examens virologiques du laboratoire mobile de l’Institut Pasteur sont révélateurs de la forte présence des cas issus de la transmission communautaire.
Cette recrudescence est le résultat du non respect des mesures barrières et la non croyance à l’existence de la maladie par une bonne partie des populations.
À cela s’ajoute le refus du port du masque qui, de l’avis des spécialistes est un élément très important dans le dispositif médical pour endiguer la propagation de la maladie par la transmission par le rejet de postillons.
Des efforts sont faits dans ce sens par les forces de sécurité et de défense qui exigent le port systématique du masque dans les milieux publics. Mais, cela reste timide par rapport à une bonne communication et une très forte sensibilisation.
Ce combat ne doit pas être la seule affaire du personnel de santé ou de l’Etat, il doit être communautaire où chaque individu prend en charge sa santé individuelle puis celle collective pour ses concitoyens.
Il apparaît justement qu’il va falloir changer de paradigme face à ce virus viscieux qui a déjà pris de l’avance.
À Touba, une ville aussi cosmopolite que culturellement et culturellement différente des autres villes du pays, il faut une autre approche plus pédagogique pour réussir la sensibilisation et la communication.
Le virus est bel et bien présent et il circule de manière fort active mais sans laisser de traces pour les services de la santé. Ces cas issus de la transmission communautaire sont tributaires de deux facteurs, celui de la méprise ou du refus de l’existence de la maladie et de celui de pas se conformer aux recommandations des autorités sanitaires.