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Signature d’accords avec l’Etat : Les syndicats de la santé ne parlent pas le même langage

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L’Etat du Sénégal a déclenché des négociations avec les syndicats du secteur de la santé. Un secteur rythmé ces derniers temps par le déroulement de différents plans d’actions de la part des travailleurs. Mais si pour certaines organisations syndicales, les fruits de ces négociations commencent à porter leurs fruits, pour d’autres, elles sont au point mort.

Le secteur de la santé est particulièrement en ébullition depuis l’affaire Astou Sokhna, cette dame qui a perdu la vie à Louga par  « négligence médicale » présumée . Depuis lors, le mouvement syndical  s’est mobilisé davantage pour défendre les intérêts des travailleurs. Ainsi, plusieurs plans d’actions ont été déroulés allant jusqu’à des journées « sans blouses blanches ». Ce qui a poussé l’Etat du Sénégal, à travers notamment le ministère de la Santé et celui des Finances, à convoquer les acteurs pour des négociations. Des négociations qui semblent être prometteurs si l’on se fie au communiqué en date du 08 mai de « And Guesseum ». En effet, Mballo Dia Thiam et Cie magnifient « les efforts fournis par l’Etat dans la perspective de la satisfaction des points à incidence financière par les augmentations substantielles et inédites du pouvoir d’achat des travailleurs ».

Par contre, la Fédération des Syndicats de la Santé (F2S) est loin de se satisfaire de ces efforts. Dans son communiqué en date du 07 mai, la F2S va jusqu’à parler « d’affairiste et de dealer qui veulent entretenir la confusion ». En outre, ils soupçonnent une volonté de diviser les acteurs de la Santé. La F2S a, dans son communiqué, fait savoir que les discussions avec le ministère des Finances « n’avaient pas encore fait l’objet d’un quelconque accord entre ses membres et le gouvernement ». Ces syndicalistes ont par ailleurs fustigé l’accord que le ministre de la Santé a signé avec d’autres syndicalistes que la Fédération traite « de syndicats de retraités » ou « d’affidés du ministre ». Les négociations engagées par la tutelle avec la F2S sont ailleurs « au point mort » informe le communiqué. Et, au-delà des avancées notées sur le plan financier, les membres de la F2S sont dans l’attente de rencontre avec d’autres ministères comme celui de la Fonction Publique, des Collectivités territoriales et de l’Urbanisme. La F2S compte parvenir, avec ces rencontres, à « des solutions durables » et « un accord réalisable et réaliste ». Les revendications soulevées concernent, entre autres, les recrutements des agents dans la Fonction publique, l’application des accords à tous les agents évoluant dans le secteur, la révision du décret sur les heures supplémentaires.

Le combat continue donc pour ces travailleurs de la santé. Et si du côté de And GUEUSSEUM, il n’est pas prévu un autre plan d’actions, une journée de mobilisation est annoncée à Louga ce mercredi 11 mai en soutien aux sages-femmes de Louga qui vont connaitre le sort que leur réserve la justice le même jour.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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