Connect with us

Actualités

Seydou Gueye Tacle Karim Wade

Publié il y'a

Date :

Aujourd’hui, le père depuis Versailles, et le fils, depuis Doha, rongés par l’amertume et la jalousie, cette émotion primaire qui exprime l’angoisse, la peur du lendemain et l’insécurité, n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes et épargner le Sénégal, notre pays, et les Sénégalais, préoccupés que nous sommes collectivement par l’émergence économique et le progrès social de notre nation.

Après douze années de présence de son père à la tête de l’Etat du Sénégal, Karim Wade semble découvrir aujourd’hui, les bienfaits de l’éthique en politique et la force d’une justice impartiale. A-t-il déjà oublié les mallettes d’euros et de dollars, offertes par le Président de la République du Sénégal au Représentant résident du FMI au Sénégal, un certain Alex Segura, pour le corrompre et l’amener à valider les agrégats macro-économiques trafiqués du pays, en pleine décadence, en son temps ?

A-t-il déjà oublié le deal politique fomenté sur sur le dos du peuple sénégalais, entre le père et un de ses fils d’emprunt, ancien Premier ministre, arrêté en juillet 2015 pour atteintes à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale, et détournement de deniers publics, et qui, à la faveur du protocole de Rebeuss, a pu bénéficier d’un non-lieu partiel, puis total rendu par la commission d’instruction de la Haute Cour de justice du Sénégal, sur aucune base autre que le fait du Prince ?

L’oubli n’est véritablement pas une gomme. Il n’efface jamais. Il enferme. Loin du Sénégal, après la grâce accordée à lui, pour des raisons humanitaires, à la demande de sa famille (la demande écrite de l’Emir du Qatar, adressée au Président Macky Sall au nom de la famille Wade, est encore disponible), Karim s’enferme dans des certitudes dont lui seul détient le secret. Si ce n’est pas du bluff, ça y ressemble.

Depuis le départ du pouvoir de son père, le Sénégal a bien changé. Son attention subite portée aux plus démunis de notre pays, est déjà prise en compte à travers les 30 milliards FCFA déjà attribués au programme de bourses de sécurité familiale du Président Macky Sall. Ça, il ne le sait pas, car il n’en a pas besoin.

C’est le même décalage qui l’autorise à parler de l’avenir du secteur agricole sénégalais, un avenir désormais porteur de production et de productivité, de richesses et de modernisation du monde rural, qui, combiné aux externalités positives du PUDC, va régler définitivement l’épineuse question de la dualité économique et sociale laissée par le régime des Wade, pour qui seul Dakar avec sa Corniche, ses hôtels et ses tunnels, était prioritaire. C’était bien cela la vision des Wade.

Aujourd’hui, s’il y a un secteur qui doit impérativement faire un procès à Abdoulaye Wade, c’est véritablement l’agriculture. Le régime des Wade, connu dans la gabegie et les dérives économiques, est l’inventeur des bons impayés. Le monde rural en a souffert énormément, en plus d’avoir enregistré des niveaux de production battant tout record de faiblesse : le Sénégal a connu son plus bas niveau de production d’arachide au cours de la campagne 2002-2003, une production d’arachide de 265 346 tonnes, sous le régime des Wade avec un premier ministre nommé Idrissa Seck.

Comparativement, aujourd’hui, le Sénégal est passé de 6.000 tonnes de semences certifiées sous les Wade, à 55.000 tonnes de semences certifiées en 2016, et le niveau de production d’arachide est passé de 692.572 tonnes en 2012 à 1.495.223 tonnes en 2017, record battu de 40 ans. Voilà pour les faits.

Pour le reste, que les Wade sachent raison garder. Le Gouvernement, certes une institution de la République, n’est pas le Conseil Constitutionnel, seul juge des élections. Le Garde des Sceaux n’aura fait que rappeler les dispositions pertinentes de la loi pénale, notamment en son article 34, dont l’un des alinéas traite du cas des condamnés à des peines d’emprisonnement dont la durée est supérieure à cinq ans. Faisons donc confiance à la justice, qui dira le droit le moment venu.

L’Alliance pour la République voudrait enfin informer l’opinion qu’elle n’est point favorable aux raccourcis et aux deals, pour absoudre, par la politique, ceux qui ont maille à partir avec la justice. Donc, point de quête populaire pour rembourser ce qui est dû à la nation. Dura lex, sed lex. Que tous ces schizophrènes qui souffrent d’un dédoublement de personnalité chronique, ces spécialistes de la parole errante, qui se confondent dans tout et qui confondent tout, se le tiennent pour dit. Le Président Macky Sall est dans le temps de l’action, au service exclusif du peuple sénégalais.

Fait à Dakar, le 16 juin 2018
Le Porte-Parole National
Seydou Guèye

Cliquez ici pour commenter

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances