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Session de renforcement de capacités : 30 laveurs de véhicule en conclave dans la capitale du Nord.
En étroite collaboration avec la coopération allemande à travers la GFA Consulting Group, les responsables du Conseil Communal de la jeunesse de Saint-Louis, ont pu former 30 laveurs de véhicule, en code de conduite et en citoyenneté active.
Cette session de formation a été rendue possible grâce à un partenariat fécond avec les experts de l’Auto-école Khady, qui ont bien pris en main ces jeunes participants, qui s’activent tous les jours et de toutes parts pour trouver un emploi décent dans ce secteur informel de l’économie sénégalaise.
Ces jeunes, qui n’ont pas de qualification, n’ont jamais accepté de baisser les bras et se sont toujours évertués à exercer, dans le cadre de l’Auto-emploi, de petits métiers qui leur permettent de gagner honnêtement leur vie, à la sueur de leur front, de survivre et de subvenir aux besoins de leurs familles. On les voit ainsi, sillonner les rues, ruelles et artères de la ville tricentenaire, à la recherche effrénée d’un véhicule à laver.
Tous les jours, armés d’un morceau de tissu, d’un seau d’eau et de détergents, ils s’établissent quelque part dans le faubourg de Sor, dans l’île de Ndar et dans les différents quartiers de la Langue de Barbarie, guettant le chauffeur qui voudrait bien leur confier son véhicule.
Les plus inspirés, plus dynamiques et avec un pragmatique légendaire, s’arrangent pour opérer à quelques encablures des feux rouges pour se faufiler entre les voitures et proposer un nettoyage express de parebrises et autres vitres.
Certains laveurs forcent la main aux chauffeurs en se mettant au boulot sans les consulter. A leurs frais ; quelquefois, car bien des conducteurs leur demandent d’arrêter ou les laissent faire avant de démarrer dès le feu vert, sans le moindre paiement.
Le président du Conseil communal de la jeunesse, Adama Kâne Diallo, la première adjointe au maire, Mme Aïda Mbaye Dieng, se sont réjouis de cette session de formation, qui permet aux participants de renforcer leurs capacités dans les domaines du code de conduite et de la citoyenneté active.
Cette étape de laveur de véhicule pourrait leur servir de tremplin pour exercer d’autres métiers plus importants. Car, dès qu’ils obtiennent leur permis de conduire, ils ont souvent la possibilité d’exercer dans de très bonnes conditions le métier de chauffeur dans les services de l’administration, dans les Ong, dans les différents projets et programmes de l’Etat et dans le secteur privé.
Mbagnick Kharachi Diagne/chroniques.sn
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