Actualités

Serigne Abdoulaye Niang, le célèbre chanteur de Xassaides n’est plus.

Publié il y'a

Date :

Le célèbre El Hadji Abdoulaye Niang a rendu l’âme ce mercredi 11 mars 2020 à l’hôpital régional de Saint-Louis.  C’est cet après-midi que Serigne Abdoulaye NIANG sera enterré à Touba.

Le défunt est né en 1927 à Diourbel. Sa voix du défunt était devenue une empreinte et un patrimoine du mouridisme. Il a su marquer son temps. De Diourbel, sa région natale, à Saint-Louis, où il a passé son actualité.

Fidèle et dévoué talibé mouride, il a été honoré plusieurs fois pour son attachement aux écrits de Serigne Touba qu’il psalmodiait avec ferveur et passion.

Avec sa voix, à la fois veloutée et imposante, qui rapportait, scrupuleusement, les écrits de Serigne Touba Khadimou Rassoul, ses chants limpides, puissants, audacieux et rythmiques ont tant de fois tenu en haleine son public.

Tout a commencé en 1932, lorsque son père, Mor Absa Niang, l’inscrit à l’école coranique de Moukhsine Diop.

À l’époque,il avait 5 ans. C’est 10 ans plus tard qu’il va changer d’école pour rejoindre Tahirou Dièye, à Saint-Louis.

Avec son groupe, Abdoulaye Niang avait comme mission principale d’accueillir tous les hôtes mourides qui venaient à Saint-Louis.

Par la suite, Abdoulaye Niang, avec ses troupes, crée sa propre troupe.

En 1990, frappé par la maladie, il se heurte à une retraite forcée.

C’est ainsi qu’il met fin à près d’un demi-siècle de carrière musicale. C’est feu Serigne Mbacké Sokhna Lô qui prend en charge tous les frais médicaux. Cette maladie, le vieux Abdoulaye Niang l’avait rangée dans le registre du destin.
Le traitement suivi en France est resté vain. Les médecins n’ont détecté aucune anomalie dans sa gorge. Abdoulaye Niang était donc resté plus de 6 mois sans faire entendre le son de sa voix. C’est pendant son absence du pays qu’il est déclaré mort.

Par la suite, il est rentré dans la capitale du Nord, traînant toujours sa maladie. Un jour, Sokhna Maïmouna Mbacké, fille cadette de Serigne Touba, lui demande de chanter pour elle. Le miracle surgit, d’un coup. Ses cordes vocales reprirent fonction. Le chanteur reprend alors du poil de la bête.

Toutefois, il est a relever que malgré son talent, il n’a jamais pensé à aller en studio même si ses caquettes étaient bien vendues à l’époque.

Pour que son travail ne reste pas vain, le vieux Abdoulaye Niang a transmis les rudiments du métier à ses enfants. Ndèye Fatou Niang, Mamadou Niang, et pour ne citer que ceux-là, assurent la relève. C’est en 1984 lors d’un magal de Touba qu’elle a voulu suivre les traces de son père

Cliquez ici pour commenter

Articles tendances

Quitter la version mobile