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Sensibilisation sur l’épidémie du Coronavirus La Chanteuse et Greffière, Me Aminata Diouf Yade, « joue sa partition »

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La grande chanteuse, Me Aminata Diouf Yade alias « Aminata Khass », par ailleurs, Greffière auprès de la Cour d’appel de Saint-Louis, a pris la ferme décision d’utiliser son statut noble de porteur de voix, pour contribuer efficacement à la sensibilisation des populations sénégalaises, sur les conséquences désastreuses engendrées par l’épidémie du Coronavirus dans de nombreux pays du monde.

Une décision sage, citoyenne, républicaine, de haute portée morale, sociale, humanitaire et artistique, qui lui permet aujourd’hui de bien jouer « sa partition » pour inviter l’ensemble de ses concitoyens à respecter scrupuleusement les mesures prises par le président Macky Sall, en vue de protéger notre pays contre cette pandémie qui menace sérieusement de faire disparaître l’espèce humaine.

Ainsi, elle a rappelé que le Coronavirus est un ennemi, un adversaire
invisible, imprévisible, qui effectue des visites inopinées dans tous les groupements sociaux, qui frappe à toutes les portes, qui disloque les familles, qui déstabilise toutes les stratégies, toutes les organisations.

Dans un vidéo-clip, elle a précisé que le Coronavirus « n’épargne ni ministre, ni artiste, ni aucune autre personne, les populations sont obligées de rester dans les maisons durant cette période de confinement, afin que cette pandémie soit vaincue au Sénégal ».

Plus explicite, elle a invité les imams, les chefs religieux et autres
guides spirituels, les porteurs de voix, les artistes et autres personnes influentes de la société, à avoir le réflexe de véhiculer des messages de sensibilisation, en vue de permettre aux populations de bien comprendre l’urgence et la nécessité de se calfeutrer dans leurs maisons et d’éviter surtout d’organiser et de prendre part aux rassemblements et autres manifestations.

De l’avis de cet artiste sénégalais de gros calibre, qui honore la femme, sur tous les plans et à tous les niveaux, il est grand temps de mobiliser toutes les énergies pour amener nos populations à respecter les mesures d’hygiène, notamment le lavage des mains.

Il convient de rappeler que cette chanteuse a présenté, le 29 décembre
dernier, son tout premier album musical à la presse. Ce fut l’occasion pour elle, de déclarer être venue à la musique pour participer à la promotion de la culture de sa ville (saint Louis) qui, selon elle, aurait perdu son lustre d’antan.

Dans son album de 15 titres intitulé : nijirim (orphelin en wolof ) elle se veut la porte-parole des orphelins sénégalais. Celle qui a troqué sa robe noire contre un micro et une scène voudrait en effet, véhiculer des messages utiles à la société, notamment faire connaître la souffrance et les angoisses des orphelins sénégalais.

Elle a également fait comprendre son ambition de redonner vie à Saint
Louis, l’ancienne plaque tournante de la musique Sénégalaise mais également de toute la culture africaine au temps des artistes comme la cantatrice feue Diabou Seck, les comédiens Marie Madeleine Diallo et Golbert Diagne, l’écrivain Aminata Sow Fall, regrettant le manque de moyens de sa ville, pour investir dans le domaine culturel.

Un défi donc pour cette jeune chanteuse qui souhaite faire revenir
saint Louis au-devant de la scène. Elle est née avec la musique dans
le sang même si par ailleurs, elle n’appartient pas à une famille
musicale de naissance, « J’appartiens à une famille noble, ce qui fait que nous avons des griots qui nous chantent mais nous, nous ne chantons pas. Seulement, moi j’ai piqué ce virus-là. Peut-être que c’est un don de Dieu. La musique est une passion qui s’est éveillée en moi depuis le très bas âge. Mais avec les considérations sociales, je ne pouvais pas pratiquer parce mon papa n’était pas tout à fait d’accord, tout comme la maman. Mais avec le temps et la patience, j’arrive aujourd’hui à faire de la musique ».

En effet, déjà à l’école, au lycée, «  on avait une classe de chant et j’avais des professeurs qui m’encadraient. A l’université aussi, je continuais à pratiquer. Mais je ne le faisais pas au grand jour.  Je le faisais pour moi-même à mes heures libres. Ça me soulageait quand je me sentais seule. Quand j’étais désolée ou déçue de quelque chose, je me recueillais dans ma chanson. Et voilà chaque chose arrive à son temps, aujourd’hui j’ai commencé à faire connaître ma musique aux autres. J’évolue dans le genre folk, un peu de tradi-moderne, mais aussi un tout petit peu de mbalax, parce que nous sommes des Sénégalais, nous avons cette sensation-là ».

Cumuler le métier de Greffier et la musique

C’est vrai que ce n’est pas facile mais « quand on aime une chose, on
parvient toujours à équilibrer. J’y arrive parce que la musique, c’est une passion qui est en moi. Le travail de greffe, c’est ma profession. Je vis de cette profession-là, je vis de ce travail, mais à mes temps libres, j’essaie de faire ma musique surtout de l’apprendre. J’en suis vraiment à mes débuts mais j’essaie d’équilibrer. J’avoue quand même que c’est très difficile ».
                                         

 Mbagnick Kharachi Diagne

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