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Sénégal : le nombre de travailleurs dans le secteur privé estimé à 500.000 (Inspecteur)

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L’Amicale des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité Sociale (AICTSS) et le ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions ont démarré ce jeudi 30 juin une journée de réflexion pour la réforme du code du travail. Ce, à travers le projet « Ensemble vers la Réforme du Travail », qui s’inscrit dans le partenariat pour encourager les réformes du code du travail sénégalais qui est en vigueur depuis maintenant 24 ans (1997). Celui-ci vise à rendre la gouvernance du marché du travail plus favorable au développement économique durable et, par-là, à faciliter la création de nouveaux emplois, notamment pour la population jeune.

À en croire Doyen Coly, le représentant du ministre Samba Sy, les cibles directes du projet comprennent les Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TP-PME) de l’économie informelle et formelle au Sénégal et les investisseurs nationaux et étrangers susceptibles de créer des emplois supplémentaires ou d’améliorer la qualité des emplois existants. Il a expliqué que l’approche de solution pour une bonne réforme du code du travail sera répartie en 5 axes.

« Le projet s’emploiera à faire progresser la réforme du droit du travail, à accroître l’efficience de l’administration du travail et à renforcer les capacités des tribunaux du travail. En outre, le projet soutiendra les Inspections du Travail pour réformer, optimiser les processus et améliorer l’accessibilité pour les usagers. Cette intervention sera renforcée par la conception d’un système moderne de formation continue pour les inspecteurs, contrôleurs et le personnel de l’administration du travail. Les services des tribunaux du travail seront analysés et mieux harmonisés. Finalement, il est prévu une extension de la sécurité sociale des groupes vulnérables à travers l’appui aux initiatives endogènes de prise en charge de la couverture sanitaire des travailleurs du secteur informel. Pour ce faire, une démarche participative qui mise sur la coordination et la création de synergies pour améliorer le contexte du droit du travail à tous les niveaux sera adoptée », a-t-il énuméré.

Cette activité initiée par l’amicale des inspecteurs et contrôleurs du travail durera 48 heures à l’issue de laquelle les travaux seront transmis à l’Etat. À croire Ndiaga Ndiaye, inspecteur du travail et président de l’Amicale des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité Sociale (AICTSS), « pendant ces deux jours, il s’agira de tirer des enseignements du code du travail et dires les limites constatées dans ledit code qui date de 1997. Par exemple lors de la pandémie de Covid-19, le télétravail qui n’a pas de fondement juridique dans le code du travail a été pris en compte, par conséquent le chômage technique a dû être ajusté. On a demandé aux employeurs de payer au moins 70 % du salaire ».

Au Sénégal, le rapport des statistiques du travail décline le nombre de travail à l’année concernée. Mais globalement au niveau des entreprises privées et publiques, on estime à quelque « 500 mille travailleurs et à quelque 150 mille agents de l’état », selon M. Ndiaye. Et 24 ans après l’adoption du code du travail, le monde à changer, face à cela Ndiaga Ndiaye soutient que ces reformes seront bénéfiques, car les gens font de plus en plus recours aux nouvelles technologies de l’information. « L’internet a pénétré et modifié positivement les relations de travail, il faudra peut-être actualiser sur le point pour faire en sorte que le code du travail sénégalais réponde mieux à l’exigence de l’heure et penser à la protection du travailleur, c’est une recherche d’équilibre permettant » dit-il.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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