Connect with us

Actualités

Sénégal: Le ministre Abdoulaye Daouda Diallo annonce un budget de 5000 milliards en 2022

Publié il y'a

Date :

Mardi à l’Assemblée nationale, « Budget » était le mot qui revenait comme une antienne dans la bouche des députés puisqu’ils examinaient cet acte juridique de prévision et d’autorisation financières par lequel sont prévues et définies les recettes et les dépenses annuelles de l’État. Pour l’année 2022 à venir, le budget s’établirait à plus de 5.000 milliards de francs a annoncé avec enthousiasme Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du Budget. Reste à savoir comment l’Etat pourra réussir à trouver de quoi financer ce budget !

Le projet de budget 2022 de l’Etat s’établirait à plus de 5 000 milliards de francs y compris l’amortissement de la dette. Ce niveau record va représenter en tout cas le doublement en dix (10) ans du budget initial 2012 qui d’un montant de 2 344,8 milliards de francs. En tout cas, telle est la prévision financière annoncée avec optimisme par le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo devant les députés.

D’emblée, l’argentier de l’Etat s’est dit satisfait de venir sacrifier encore une fois de plus à une tradition parlementaire, marquant son troisième passage devant l’ auguste assemblée pour la présentation du Document de Programmation budgétaire et économique pluriannuelle relatif à l’orientation Budgétaire pour l’année 2022-2024. Au cours de son grand oral financier, Abdoulaye Daouda Diallo a rappelé les passages en commission des finances et en plénière, consacrés à l’examen, suivi de l’adoption de la Loi de Finances rectificative (LFR) pour 2021 qui ont été d’intenses moments, forts en émotions, riches en débats au niveau de l’hémicycle.

Selon le ministre des Finances, la présente édition est marquée par un contexte particulier, au confluent du prolongement d’une crise sanitaire aux conséquences économiques désastreuses, de défis de relance économique et de prise en charge de la question de l’emploi des jeunes en même temps que d’une préparation minutieuse de notre pays à sa rentrée dans l’histoire de l’économie du pétrole.

« C’est pour le Gouvernement des moments importants d’échanges avec vous sur la situation économique, financière et sociale du pays ainsi que ses perspectives triennales, la trajectoire des recettes et des dépenses de l’Etat, la situation financière des collectivités territoriales, des entreprises publiques et organismes de protection sociale, entre autres » a-t-il déclaré.

Selon lui, le Document de Programmation budgétaire et économique pluriannuelle est élaboré en application des dispositions de la loi organique relative aux lois de finances qui en décrivent le contenu et l’échéance. « Cet outil budgétaire est renouvelé et approfondi chaque année, à travers une large concertation avec tous les départements ministériels, pour mieux intégrer les enjeux économique, budgétaire, financier et social dans le pilotage des politiques publiques » a précisé Abdoulaye Daouda Diallo, histoire de magnifier le travail collectif des autres départements ministériels ayant abouti à l’élaboration de la prévision budgétaire.

Il est vrai que la pandémie de la Covid-19, au-delà des pertes considérables en vies humaines, a produit un choc économique sans précédent au plan mondial qui n’a épargné aucun pays. Ses effets ont été accentués par la vitesse de propagation de la maladie qui a motivé la prise de mesures drastiques de confinement et de limitation des déplacements.

Au plan intérieur, le confinement d’une partie de la force de travail a engendré une baisse inévitable de la production, débouchant sur des pertes d’emplois et de revenus et donc sur un ralentissement de la consommation nationale, sans ignorer ses effets sur l’investissement. Justement, face à cette situation pandémique, Abdoulaye Daouda Diallo a tenu à rappeler que le gouvernement avait initié des mesures vigoureuses pour contrer ces effets néfastes mais également engagé une réflexion minutieuse et des actions hardies pour relancer la machine économique de notre pays.

De là, le Document de Programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2022-2024, cadre de référence pour l’élaboration de la loi de finances pour l’année 2022, qui s’inscrit tout naturellement dans la dynamique de cette relance économique car il définit les orientations y afférentes et détermine, le niveau global des recettes attendues et des dépenses projetées. Ce sont ces quelques éclaircissements que le ministre des Finances a apportés à l’attention des députés.

Sa communication était articulée autre de quatre grands axes à savoir l’évolution récente de l’économie mondiale et nationale, l’exécution budgétaire de l’année 2020, la situation d’exécution du budget de l’année en cours et, enfin, les perspectives macro-budgétaires ainsi que les objectifs d’équilibre budgétaire et financier. Abdoulaye Daouda Diallo s’est félicité du fait que la gestion budgétaire 2020 a été clôturée avec succès grâce notamment à la mobilisation satisfaisante des recettes budgétaires avec un niveau de recouvrements de 3 003,77 milliards cfa sur des prévisions de 3 144,36 milliards cfa, soit un taux d’exécution de 96 % et l’exécution soutenue des dépenses du budget.

Ainsi, sur des prévisions de 4 071,77 milliards cfa, les réalisations ont porté sur 3 935,60 milliards cfa, soit un taux d’exécution satisfaisant de 97 %. Une manière de dire que tous les objectifs quantitatifs du programme économique et financier ont été atteints.

L’amortissement de la dette en perspective
Avant d’aborder l’exécution budgétaire 2021, Abdoulaye Daouda Diallo a indiqué que les perspectives budgétaires 2022-2024 se sont présentées comme suit : les ressources sont projetées à 13 102,85 milliards cfa et les charges budgétaires à 14 950,5 milliards cfa. Ainsi, les ressources de l’Etat connaîtront une hausse de 1 463,4 milliards cfa en valeur absolue, soit 12,6 % en valeur relative par rapport au Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle précédent tandis que les charges augmenteront de 1 342,1 milliards cfa en valeur absolue et de 9,9 % en valeur relative comparativement au DPBEP 2021-2023.

Par conséquent, a révélé le ministre, le projet de budget 2022 s’établirait à plus de 5 000 milliards cfa y compris l’amortissement de la dette. « Ainsi, permettez-moi de relever Monsieur le président, honorables députés, le doublement en dix (10) ans du budget initial 2012 d’un montant de 2 344,8 milliards cfa. Cette performance a été rendue possible notamment par : la mobilisation satisfaisante des recettes internes qui sera amplifiée par la mise en œuvre de la Stratégie de Recettes à Moyen Terme (SRMT) fondée sur la modernisation des administrations fiscales, grâce à une digitalisation accrue, au renforcement de leur personnel, à l’amélioration du recouvrement, à une meilleure maitrise du portefeuille de contribuables, à la mise en place d’incitations pour la réduction de l’économie informelle, à une formalisation progressive des activités, entre autres. Ont aussi contribué à cette performance la rationalisation régulière des dépenses courantes, à travers la réduction du train de vie de l’Etat (suppression de 48 agences et fusions de structures, fermeture d’ambassades et de consulats pour optimiser la carte diplomatique, suppression de la deuxième chambre du Parlement, gel et résiliation de toutes les conventions de location de bâtiments à usage de logement, diminution drastique de la facture de téléphone de l’Etat, suspension de toute commande ou acquisition de véhicules, etc.). Last but not least, tout cela a été couronné par l’amplification des dépenses d’investissements » a détaillé Abdoulaye Daouda Diallo. 

Le Témoin

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances