Les responsables du District sanitaire de
Matam ont organisé un atelier de sensibilisation des directeurs de certains
établissements scolaires et des journalistes et autres correspondants régionaux
des organes de presse, en poste dans cette partie du Fouta, sur l’importance du
Programme Elargi de Vaccination (PEV).
Une rencontre marquée par des échanges
enrichissants et fructueux, qui ont permis aux participants de s’imprégner des
enjeux et des perspectives de ce programme national sénégalais de vaccination
de masse.
Le but de cet atelier est de permettre aux
journalistes d’acquérir des connaissances solides sur le PEV, qui leur
permettront de mieux sensibiliser les populations sur la nécessité absolue
d’avoir le réflexe de faire vacciner régulièrement les enfants.
Le Médecin-chef du district sanitaire, le
docteur Latyr Diouf, a laissé entendre que tous les enfants sénégalais doivent
bénéficier de ces opérations de vaccination.
Les participants ont eu également
l’opportunité de plancher sur des questions relatives à la vaccination du
cancer du col de l’utérus chez les filles de 9 ans.
Les représentants du district sanitaire de
Matam ont rappelé qu’au Sénégal, comme dans les autres pays de
l’Afrique subsaharienne, les maladies évitables par la vaccination
sont les premières causes de la mortalité des enfants de moins de 5 ans.
La politique de vaccination au Sénégal
s’inspire du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) qui repose
lui-même sur les stratégies proposées par le Document de
Politique Economique et Sociale (DPES) représentant le cadre unique
d’intervention de tous les acteurs au développement au Sénégal.
Depuis 2001, ont-ils précisé, le programme
Elargi de Vaccination au Sénégal est un programme dynamique et performant
qui couvre 9 maladies. En 2004 le Sénégal a introduit dans le PEV de routine
le vaccin contre l’Hépatite B et en 2005 celui contre les infections
à HIB sous forme de vaccin pentavalent. La couverture au DTC3 (penta 3 à
partir de 2005) est passée de 45% en 2001 à 87% en 2009 celle du
vaccin contre la rougeole de 42% en 2001 à 80 % en 2009.
Selon ces agents de santé, le Sénégal
a été déclaré libre de circulation du Polio Virus Sauvage autochtone en
2004. Depuis 2004 aucun cas de décès dû à la rougeole n’a été notifié
alors que le pays avait enregistré plus de 1000 cas, en 2001.Tous les districts
ont en 2009 atteint l’objectif de moins d’un cas de Tétanos Néonatal pour
1000 naissances vivantes. La validation de l’élimination du TMN par le pays a
été effective en 2011.
Tous les districts, ont-ils enfin souligné,
ont eu à organiser des campagnes préventives ou de riposte contre la
fièvre jaune entre 2002 et 2007. L’incidence de la méningite bactérienne à HIB
chez les enfants de moins de 1 an est passée de 21,5 cas pour 100.000
à 1,4 de 2003 à 2007 suite à l’introduction du vaccin en 2005.
MbagnickKharachi
Diagne / CHRONIQUES.SN
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