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Sécurisation et Gouvernance Foncière : les chefs des villages de 9 communes des régions de Saint-Louis et de Louga, formés par le PDIDAS.

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Les responsables du Projet pour le développement inclusif et durable de l’agrobusiness au Sénégal (Pdidas), mobilisés derrière leur coordonnatrice nationale, Mme Diop Ndeye Coura Mbaye, ont sensibilisé, dans le cadre d’un atelier qui s’est déroulé au siège du Pdidas, les chefs de villages de neuf communes des régions de Louga et de Saint-Louis, sur l’importance, les enjeux et les perspectives de la Sécurisation et de la Gouvernance Foncière.

Ces participants représentaient les collectivités territoriales de Gandon, Ndiébéne-Gandiole, Fass-Ngom, Diama, Gnith, Ronkh, Mbane (dans la région de Saint-Louis), Keur Momar Sarr et Syer (dans la région de Louga).

À en croire Pape Samba Ndiaye, Expert et responsable du programme bureau foncier du Pdidas, il sera question également de former, après l’atelier des chefs de village, les chefs religieux, les imams et autres guides spirituels, les notables, dignitaires, les marraines de quartier (badianou-Gox) et autres personnes-ressources, domiciliés dans les zones d’intervention du Pdidas.

Plus explicite, Pape Samba a précisé que ces sessions de formations ont pour objectif majeur de renforcer les capacités des participants et autres acteurs territoriaux, en vue de leur permettre « de maîtriser les procédures de délibération, d’acquérir des connaissances solides et relatives aux actes fonciers, aux rôles et responsabilités des acteurs dans la gestion des conflits fonciers (le plus souvent, des conflits fonciers entre éleveurs et cultivateurs, sont notés, les jeunes bergers laissent le troupeau brouter la végétation luxuriante et bien entretenue dans les champs) ».

Les chefs de villages, très conscients de l’importance de cet atelier, ont pu plancher, avec l’appui et l’encadrement des experts du Pdidas, sur les textes et le règlement de la loi sur le Domaine National.

Ils ont surtout compris la nécessité de disposer désormais des outils fonciers, tels que les Gps, les documents fonciers, les bornes, d’accéder sans difficulté à l’information foncière, d’éviter les attributions arbitraires de parcelles à usage agricole ou d’habitation.

Ces chefs de village ont pu se rendre compte également qu’il est absolument nécessaire de mettre en place des bureaux fonciers qui fonctionneront avec l’appui technique de certains experts du Pdidas, chargés d’accueillir et d’informer ceux qui désirent disposer d’une parcelle.

Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN

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