Le réseau des femmes sénégalaises pour la promotion de la planification familiale a organisé à Dakar un atelier sur les objectifs affichés par l’État : parvenir à un taux d’utilisation de la contraception de 45% à l’horizon 2020. Les derniers chiffres officiels datent de 2017, ce taux était alors de 26%.
En effet, au Sénégal comme ailleurs, il n’est pas toujours facile pour les jeunes de parler de sexualité et de contraception. Ce rôle est comblé par des femmes : les badiénou Gokh (« maman Teresa »). Choisies au sein du quartier, elles sont à la fois confidentes, conseillères et référentes pour les jeunes filles.
Pour rappel, le concept a été mis en place en 2010 par l’ancien président Abdoulaye Wade. Formées par les centres de santé, respectées au sein de leur communauté, les badiénou gokh sont des bénévoles.