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Santé sexuelle et reproductive des jeunes : les journalistes et l’Unfpa en conclave à Saint-Louis.

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Un atelier de communication et de plaidoyer sur la santé reproductive des jeunes en situation d’urgence a regroupé  pendant 48 heures dans la capitale du Nord, une quarantaine de professionnels de la communication, membres de l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), des élus locaux et ruraux, des agents de santé et autres séminaristes. 

L’association des journalistes en santé a organisé cet atelier, en étroite collaboration  avec les responsables du Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA). En présence de Mme Marie Daba Diouf, représentante du ministre de la Santé et de l’Action sociale, de Mme Seynabou Ndiaye, médecin-chef de la région médicale de Saint-Louis, les participants ont été unanimes à soutenir avec véhémence que la santé sexuelle et reproductive de la femme et de l’adolescente ne doit plus être reléguée au second plan pendant des situations d’urgence. 

Tous les jours près de « 500 femmes et adolescentes meurent de complications liées à leur grossesse ou à leur accouchement dans des situations d’urgence ou dans des États fragiles », a relevé Moussa Faye, représentant-assistant du FNUAP au Sénégal. 

Il a précisé que : « 130 millions de personnes, dans le monde, ont besoin d’aide humanitaire, soulignant que « le quart de ces affectées sont des femmes et des filles ». Une situation, qui selon lui : « accentue leur vulnérabilité, mais aussi face aux crises humanitaires aggrave la mortalité maternelle ».

 Moussa Faye a plaidé pour que l’accès aux services de santé de la reproduction/planification familiale, la prévention des grossesses non désirées et du VIH, figurent en bonne place dans les priorités de l’État et des populations. « On ne doit plus se limiter à accorder un intérêt particulier, uniquement aux besoins primaires, notamment liés à « l’accès à la nourriture, à l’eau, à l’assainissement, à l’hygiène et à un abri ».

 Il a laissé entendre que chaque femme, même en situation d’urgence, a droit à un accouchement sûr et sans danger. À son avis, « il est donc vital de rendre disponible les services de santé sexuelle et reproductive ».

Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN

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