Ce mercredi 09 décembre s’est tenu un atelier de partage des données liés à la santé et à l’hygiène menstruelle au King Fahd Palace. Une étude qui a été réalisé par le WSSCC (water supply and sanitation collaborative council), le Pathfinder foundation et des professionnels de Columbia University.
Ce dialogue est une opportunité pour les acteurs de présenter les résultats de leur revue aux décideurs politiques, aux groupes cibles, aux chercheurs et autres importantes parties prenantes.
Ce, afin d’identifier les prochaines étapes pour pouvoir améliorer les politiques et pratiques et avoir ainsi une meilleure prise en compte des besoins des femmes et des filles.
En effet, la précarité menstruelle est un problématique qui touche presque toute la communauté. Longtemps ignorée, elle est devenue dernièrement l’une des plus grandes préoccupations de la chaîne internationale. Car il impacte beaucoup sur la qualité des conditions de vie des femmes et des filles.
Dr. Marie Khemess Ngom Ndiaye soutient que le changement doit commencer dans la famille. « Nous avons un réseau très dense de relais communautaire constitués d’acteurs en plus des ‘Badienou Gokh’, parce qu’il faut d’abord en parler au niveaux de la famille, parler à la jeune fille dès le début de ses menstrues, de ce fait elle pourra prendre la relève pour les générations suivantes », explique la directrice générale de la santé publique.
L’importance majeur pour eux c’est de voir comment apporter un changement durable et global à un niveau macro à travers un travail pertinent et une recevabilité accrue dans la formulation et l’utilisation des budgets.
