Connect with us

Actualités

Sanctions de la Cedeao contre le Mali : Les conséquences se font sentir au Sénégal

Publié il y'a

Date :

Les Groupements économiques du Sénégal (Ges) -Syndicat- a fait face à la presse ce matin pour déplorer l’immobilisation de plus de 1338 camions au niveau de la frontière malienne, la situation difficile que vivent les chauffeurs et apprentis, les pertes « énormes de revenus » entre autres. Mor Maty Sarr, président des Ges et Cie, avec l’appui de l’Unacois jappo, invitent les autorités « de tous bords » à se retrouver et trouver des solutions à cette situation.

« Nous sommes maliens ! » Suffisant serait ce slogan pour dire long sur le soutien qu’apporte les Ges aux acteurs économiques et au peuple maliens en général. En effet les Groupements économiques du Sénégal a tenu, ce 02 février, à son siège sis à Dakar plateau, une conférence de presse pour décliner les souffrances des acteurs économiques maliens et sénégalais engendrées par les sanctions infligées par la Cedeao à la République du Mali suite à la volonté exprimée des autorités de la transition d’étendre leur règne sur 05 ans au lieu d’organiser les élections au mois de février courant.

Le Mali étant « le principal partenaire commercial » du Sénégal avec environ plus de 250 milliards de francs Cfa générés par an, 6 mille containers par mois, les impactés du corridor Dakar-Bamako, entre autres, les membres des Ges démontrent ainsi les effets néfastes desdites sanctions sur les acteurs économiques des deux pays.

Pour Mbaye Mbengue, les trois cimenteries qui sont au Sénégal font 1 million de tonnes de ciment convoyés au Mali par an. Aussi, note-t-il, 1 million 700 mille tonnes de produits pétroliers destinés au Mali passent par le Sénégal.

En outre, M. Mbengue précise que les sociétés qui sont dans la transformation agroalimentaire, les produits de beauté etc qui exportent au Mali et au-delà notamment au Burkina Faso et au Niger sont également touchées par les conséquences des sanctions.

« Nous n’avons pas l’intention de juger aucune des deux parties mais nous sommes des citoyens de cet espace économique de la Cedeao qui subissent les conséquences néfastes de la situation et souhaitent auprès des autorités, la résolution de ce problème », soutient Momar Sourang.

Le président du Collectif des transporteurs routiers va au-delà de la résolution de ce problème pour demander la mise en place « de plaques d’immatriculation Cedeao » à l’image des Cartes d’identité et des passeports.

« On parle de la levée des frontières, de la Zone de libre-échanges continentale africaine (Zlecaf). Il y a beaucoup de choses mises en place pourque l’Afrique se réunisse », confie M. Sourang. Qui s’interroge : « Cela est-il compatible avec l’isolement du pays ? » Mieux dit-il, « si nous voulons s’adresser au reste du monde, nous devons être ensemble ».

A l’en croire, la plupart des transporteurs ont contracté des prêts pour acheter des véhicules destinés à travailler uniquement sur le corridor Dakar-Bamako. Pour lui, « les banques ne vont pas regarder si l’on a bloqué ou non les frontières». « Si vous avez des engagements, il faut les respecter, sinon elles vont réaliser l’hypothèque sur votre immeuble », dit-il.

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances