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Salaires des enseignants : Les augmentations par grade

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D’une augmentation de 100 000 F au minimum à près de 350 000 F au maximum en fonction des grades, l’Etat a fait des efforts considérables en faveur des enseignants. D’où un satisfait quasi général.

« L’État a pris en compte tous les impératifs soulevés ». Ces propos de Abdou Faty à la suite de la signature de l’accord du 26 février 2022 entre le gouvernement et les syndicats indiquent une certaine satisfaction de la part des syndicats. Et c’est peut-être le Sudes dirigé par Amadou Diaouné qui le dit mieux que les autres. « Ce combat débuté depuis les années 2006/2007, accentué après les accords de 2014/2015 et de 2018 vient d’aboutir à des résultats mémorables », jubile le Sudes qui salue même la fermeté, le courage et la lucidité de la délégation syndicale qui a pris part aux sessions de négociations.

En vérité, les enseignants ont eu des gains significatifs pour avoir obligé le gouvernement à se pencher sur le système de rémunération des agents de l’Etat, après 7 ans de faux fuyant. Même si l’équité n’a pas eu lieu comme l’exigeaient Abdoulaye Ndoye et ses camarades du Cusems, il n’en demeure pas moins que l’Etat a fait un « effort budgétaire exceptionnel », comme le dit le président Macky Sall.

Ainsi, en 2023, l’enseignant qui aura gagné le moins empochera presque 100 000 F Cfa de plus sur son salaire. En effet, dans moins d’un an, un inspecteur aura au minimum une augmentation nette de 287 000 sur son salaire. Le gain peut aller jusqu’à 348 000 en fonction des catégories. Le Professeur d’enseignement secondaire (Pes) aura au moins 196 000 nets sur salaire. La somme peut atteindre 267 000 F Cfa pour les plus gradés de cette classe.

Le Professeur d’enseignement moyen (Pem) bénéficiera d’un plus minimal net de 177 000 F Cfa. Cette augmentation peut aller jusqu’à 228 000 F Cfa en fonction des catégories. Quant aux Professeurs de collège d’enseignement moyen général (PCEMG), ils auront droit à un surplus allant d’un minimum de 172 000 à un maximum de 212 000, selon les catégories. Les instituteurs et les instituteurs-adjoints auront respectivement un plus minimum de 99 000 et 91 000 et un maximum de 151 000 pour les premiers et 128 000 pour les seconds.

Consensus sur les efforts

Cette revalorisation concerne également ceux qui ont des fonctions dirigeantes. Cela va d’une augmentation de 174 000 F Cfa pour les inspecteurs académiques à 22 000 F Cfa pour les directeurs d’écoles en passant par 70 000 environ pour les proviseurs et 52 000 F Cfa pour les principaux de collèges. Ces augmentations se feront en deux temps : une première partie le 1er mai prochain et la partie restante en janvier 2023.

« Le gouvernement a consenti des efforts appréciables et a manifesté tout au long des discussions une ferme volonté d’aller vers des solutions de sortie de crise », a soutenu le Directeur exécutif de la Cosydep Cheikh Mbow, dans un entretien avec 24 heures.

« L’État a fait beaucoup d’efforts pour satisfaire les enseignants. Certains parmi ces derniers ont même, dans la salle, avoué qu’ils n’ont jamais vu l’État du Sénégal faire autant d’efforts », a ajouté au journal Le Soleil, le Président de l’UNAPEES Abdoulaye Fané.

Comité de suivi, pacte social

Fort de ce consensus, le président Macky Sall, en conseil des ministres du 2 mars, a rappelé à son gouvernement « l’impératif de garantir un pacte social durable dans le secteur éducatif afin de mener, dans le consensus, les initiatives nécessaires à l’amélioration de la qualité des enseignements et apprentissages ».

Pour cela, il faut sans doute passer d’abord par l’installation du comité multilatéral chargé du suivi. Vient ensuite un cadre beaucoup plus large pour sauver non pas l’année, mais le système. « L’imminence est de faire de cette crise le déclic pour renouer la confiance et mettre en place le comité multi acteurs de suivi des recommandations des Assises », recommande Cheikh Mbow.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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