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Saint Louis: Une absence criarde d’infrastructures, symbolise le manque d’emploi des jeunes

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La première capitale du Sénégal, ville tricentenaire, se bat encore à l’orée des époques modernes contre toute forme de perturbations socioéconomiques. 

La pêche, le tourisme, l’art et l’économie de Saint-Louis reposent essentiellement sur ses quelques piliers sans oublier évidemment la grande industrie du sucre de Richard-Toll. La ville de Saint-Louis est, vous conviendrez, singulièrement charmante et pittoresque lui conférant ainsi cette ambiance si douce et attrayante. Néanmoins, il est temps de soulever une vérité trop peu dite, occultée souvent : l’emploi-y est rare, très rare. Sa jeunesse en souffre et plonge en conséquence dans le désœuvrement. Le chômage s’est profondément ancré dans le quotidien existentiel de la population avec son corollaire de conséquence néfaste et tragique.

Le rêve devient cauchemar pour les plus enthousiastes. Toutefois, vous vous imaginerez jamais des jeunes diplômés allant certainement sur la crête des vagues défier les  pirogues et les filets de pêche ou, encore moins, se découvrir brusquement une âme d’artiste, ou de métiers vils, sans oublier que le secteur du tourisme, jadis source de revenu, est péniblement impacté par la conjoncture mondiale. Hier, la jeunesse de Ndar, balayée par la misère sociale et la pauvreté historique d’une ville abandonnée après le transfert de la capitale, se solidifie et s’enlise dans le chômage harassant de sa force vive comme presque partout dans le pays. Seulement, la particularité de notre ville se distingue par une absence criarde, voire inexistante d’infrastructures de transformation etde production aptes à promouvoir un recrutement de jeunes qualifiés et d’une main d’œuvre utile et bien rémunérée.  

Ainsi, depuis plusieurs décennies, les jeunes prennent donc naturellement le chemin vers la nouvelle capitale, cadetteoù règne promiscuité et course infernale à la survie humaine  colorées de mille couleurs des atteintes à la dignité humaine. A Dakar, l’industrialisation présente et croissante fait que les jeunes de Saint-Louis désireux de trouver un emploi digne de triomphe iront faire prévaloir leurs compétences et devenir productif. C’est justement cette productivité qui manque cruellement à NDAR. 

D’une critique objective, loin de jeter une pierre à l’ambulance, nous notons ; remarquons et persistons sur le manque d’innovation des précédents maires. Cette absence de vision clairvoyante est si manifeste que cela en devient embarrassant. Il faut savoir que du temps de la colonisation, Saint-Louis était le principal pôle administratif, la région produisait donc très peu car étant la pierre angulaire de la gouvernance. Ma foi, figurez-vous, la gouvernance locale est bel et bien quasiment restée la même. Les élus locaux passent et se succèdent sans jamais quitter cet état passif, inerte et dépourvu de politique innovante et  adaptée pour illuminer la ville. 

Force est de reconnaitre que la population a amorcé ce changement depuis si longtemps à leur insu. « Mais de quelle population s’agit-il? », me direz-vous ; et bien ces jeunesconsciencieux qui ont décidé de ne pas partir, de rester, de se développer et de développer leur localité originelle et adorée. On ne pense pas assez aux jeunes qui souhaitent être productifs à qui on n’accorde aucun appui réel, encore moins un espoir lumineux; ces jeunes sont laissés à eux-mêmes, on leur demande vaillamment de ne pas abandonner quand toutles abandonne. Piètres dirigeants sans convictions qui se servent de leur fauteuil pour entretenir un deal politique avec les hautes autorités du pays. Il est plus que décisif de repenser les contours de l’emploi dans cette belle ville. Le cri du changement consistera à montrer la voie en marchant pour donner à ces jeunes ce qu’ils veulent, ce qui leur est dû et surtout leur espoir : un métier digne.                                                                Et ça, les saint-louisiens l’ont compris, tous à l’exception des élus qui font la sourde oreille, ferment les yeux sur bien trop de choses, restent muets sur les affaires importantes et deviennent d’une éloquence remarquable quand il s’agit de se faire réélire. Pour ce changement il faudra des hommes de parcours capable de porter une révolution d’idées principielles et structurants et non de slogans politiques vides.

Le Sénégal n’émergera pas sans Saint-Louis, Saint-Louis n’émergera pas sans les jeunes et les jeunes n’émergeront jamais sans emploiviable et vital. 

Aynina DIOP

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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