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Présidentielle 2019

SAINT-LOUIS : LE COMITÉ ÉLECTORAL DE BBY TIRE UN BILAN SATISFAISANT DE SA CAMPAGNE

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Les membres du comité électoral de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à Saint-Louis, par la voix du professeur Mary Teuw Niane, ont dit mercredi leur ’’grande satisfaction’’ concernant le déroulement de la campagne pour la présidentielle dont le premier tour est prévu dimanche, faisant part de leur optimisme quant à l’issue du scrutin pour leur candidat.
A trois jours de la clôture de la campagne lancée le 3 février dernier, le comité électoral de la coalition BBY, présidé par le professeur Niane, par ailleurs ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a rencontré la presse pour tirer un bilan de ses activités.

 La stratégie de BBY, consistant en visites de proximité et mini-rencontres avec les citoyens et les différents corps socio-professionnels des cinq communes du département de Saint-Louis, a donné « une grande satisfaction », a indiqué M. Niane.

 Les populations rencontrées « reconnaissent de manière unanime que le président sortant a bien travaillé durant son mandat », au regard notamment des « résultats » obtenus dans la réalisation des « grands chantiers » lancés à Saint-Louis et au plan national en général, a déclaré Mary Teuw Niane.

 « Nous sommes à trois jours de la clôture de la campagne, et l’ensemble des membres du comité électoral sont très optimistes par rapport aux résultats que nous allons obtenir, et qui seront largement au-dessus de la majorité absolue à Saint-Louis ville et dans les autres 4 communes du département », a ajouté le président du comité électoral de la coalition BBY.

 A travers les démarches de proximité, au-delà des « réalisations » à l’actif du président sortant, les populations ont pu évoquer leurs « attentes » au sujet des problèmes auxquels le candidat de la coalition BBY doit apporter des solutions s’il est réélu, a indiqué Mary Teuw Niane.

 Il a cité des questions liées à l’eau potable, à l’électrification, à l’éducation et à la santé, de même que d’autre portant sur les pistes rurales, l’allégement des travaux des femmes, les financements pour les activités génératrices de revenus, l’emploi des jeunes.

 « L’attente est là et la demande des populations s’élève au fur et à mesure que les besoins de base sont réglés (…)’’, a-t-il indiqué, avant de relever que l’exploitation des ressources pétro gazières est une perspective qui ouvre « une grosse opportunité » pour le Sénégal et Saint-Louis en particulier.

 Selon lui, Saint-Louis devrait « saisir cette opportunité et revivre son statut de ville emblématique, une ville de convergence à la foi touristique, économique, sociale, culturelle et même technologique et numérique », toutes choses représentant « une carte de visite extraordinaire et unique au Sénégal et en Afrique ». 

 Le candidat Macky Sall « dispose déjà d’une belle et bonne marchandise attrayante, que le comité électoral va poursuivre à montrer jusqu’à la fin de la campagne », a-t-il dit, en réponse aux critiques des adversaires de son candidat portant sur son bilan dans les domaines de la pêche, de l’érosion côtière, entre autres.

 Pour la pêche, il affirme que « le gouvernement a réglé » la question de l’équipement des pécheurs en subventionnant à hauteur d’un million de francs CFA chacun des moteurs hors-bord pour les pirogues des pêcheurs, sans compter les licences de pêche accordées à « un nombre important » d’entre eux, suite aux accords signés « dans la paix » avec Mauritanie, « un pays frère ».

 De même, a-t-il poursuivi, « cinq milliards » de francs CFA ont été dégagés pour le balisage et le dragage du fleuve Sénégal, en vue de prendre en charge la question de la brèche à l’origine d’inondations importantes à Saint-Louis.

La brèche de Saint-Louis, ouverte en 2003 pour éviter des inondations à Saint-Louis, s’est depuis élargie de plusieurs kilomètres, une situation qui a amplifié les problèmes d’érosion côtière dans la capitale nord du Sénégal. 

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Babacar Bâ: « c’est la société civile qui doit organiser le dialogue national »

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Le président du Forum du Justiciable, est d’avis que « c’est la société civile qui doit organiser le dialogue national », lancé par le Président de la République.

Babacar Bâ qui s’est exprimé sur la RFM, estime que c’est « la société civile qui doit prendre son bâton de pèlerin et aller à la rencontre des différentes factions politiques, c’est-à-dire le pouvoir et l’opposition », pour harmoniser les positions en direction de ce dialogue. 

Le président du Forum du Justiciable a rappelé que lors du problème suscité par le parrainage avant les élections, c’est la même société civile qui est allée rencontrer les partis pour arrondir les angles.

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Cheikh Tidiane Sy : « Je crois à la sincérité de l’appel de Macky Sall »

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Dans une déclaration intitulée «Pourquoi accepter l’appel au dialogue du Président Macky Sall», l’ancien ministre d’État, Cheikh Tidiane Sy, invite la classe politique, surtout l’Opposition, à saisir la main tendue par le chef de l’État, dont la réélection a été «brillante». Voici l’intégralité de son texte.

« Notre pays est connu pour avoir institué le dialogue comme moyen de résorber les crises et de créer des consensus forts autour de l’essentiel. Notre histoire politique nous apprend comment, par exemple, le Président Senghor savait recourir au dialogue pour renouveler le paysage politique (1966 avec le PRA Sénégal), ou pour faire passer les réformes nécessaires à la stabilité du pays (1969 avec la création du poste de Premier ministre). Son successeur, Abdou Diouf, avait également pris des initiatives dans le même sens, sous le vocable de «Gouvernement de majorité présidentielle élargie» (GMPE), qui regroupait presque tous les partis historiques du pays (1994). Cette initiative avait été précédée par un moment fort de rencontre de tous les acteurs, ce qui avait débouché sur le Code électoral consensuel de 1992.

Le Président Abdoulaye Wade, pour sa part, n’a pas non plus manqué de poser des actes en vue, soit de rassembler les Sénégalais, soit de tenir compte des exigences de son Opposition, comme ce fut le cas dans la préparation des élections présidentielles de 2012.

Ainsi donc en appelant au dialogue au lendemain d’une élection présidentielle qu’il a remportée avec éclat, le président Macky Sall inscrit son action dans cette noble tradition.

Je ne suis pas de ceux qui regardent dans le rétroviseur et se demandent pourquoi maintenant et pas durant les sept années qu’il vient de passer à la tête du pays! Lui seul peut répondre à cette question. Cependant comme le dit l’adage, il n’est jamais trop tard pour bien faire!

Je voudrais, pour ma part, et sans être naïf, m’en tenir à sa proposition de rassemblement et de communion autour de l’essentiel. Je crois à la sincérité de cet appel qui doit susciter admiration du fait du contexte où il est lancé et donner espoir à tous ceux qui luttent pour l’union des cœurs. En effet le président Macky Sall aurait pu, comme l’a souligné quelqu’un récemment, se comporter en “maître” -du fait de sa brillante et très confortable réélection-en se disant qu’il a largement gagné et qu’il va donc continuer de gouverner seul avec sa coalition. Il l’a fait pendant sept années, et cela n’a pas empêché les Sénégalais de lui renouveler leur confiance. Dans des démocraties avancées comme les USA ou l’Angleterre, c’est de cette façon que l’on gouverne ! Mais, certainement, tenant compte du fait qu’il a été réélu par une majorité de Sénégalais qui n’ont rien à voir avec les partis coalisés, mais qui sont des citoyens lambda profondément soucieux de continuité et de stabilité, il se présente sous les habits de l’homme politique capable de décoder les messages qui viennent de la base. Cette politesse civique ne saurait être ignorée! Elle a son importance et doit être accueillie comme une volonté de vouloir vivre et agir ensemble! Nous Sénégalais, nous nous réclamons de la tradition démocratique certes, mais nous avons, avant tout, nos traditions, nos valeurs et bien sûr nos insuffisances! Notre culture nous enseigne d’être toujours à l’écoute de l’autre, de dialoguer; c’est une des significations de l’adage “Nit Nitay Garabam”.

Alors à l’attention de ceux-là qui, soit raillent l’initiative du président, soit veulent lui assigner des contours aux antipodes de l’esprit qui la porte, il convient de souligner que la démarche est plutôt un moyen d’oxygéner l’espace politique et de construire les plages de convergence nécessaires au maintien de la solidarité nationale. Le moment est certainement venu de sortir de l’emprise de la “guerre des tranchées” pour s’engager résolument dans la voie de la construction d’un futur commun. Dès lors l’idée de dialoguer en posant des conditions devient saugrenue, car pour un État qui se respecte le dialogue a aussi ses limites!

Cheikh Tidiane SY

Ancien ministre d’Etat

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Idrissa Seck: »« Les autorités en place doivent être des modèles et des références ».

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