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Sahel: que sait-on de la mort d’al-Sahraoui, chef du groupe État islamique au Grand Sahara?

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Adnan Abou Walid al-Sahraoui a été tué par une frappe de Barkhane, il y a quelques semaines, selon le président français. L’annonce en a été publiée sobrement sur le compte Twitter d’Emmanuel Macron un peu avant 1h du matin, ce jeudi 16 novembre 2021. Adnan Abou Walid al-Sahraoui et le groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS) avaient été désignés comme ennemi numéro un lors du sommet du G5 Sahel de Pau en janvier 2020.

Depuis le mois de juillet dernier, l’étau se resserrait autour du chef du groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui, confie une source sécuritaire française. À cette période, deux autres cadres du mouvement avaient déjà été tués et des documents saisis. C’est quasiment dans la même zone que Adnan Abou Walid al-Sahraoui a donc à son tour été abattu fin août. Il venait semble-t-il de quitter les environs de la ville malienne de Ménaka pour la frontière nigérienne.

D’après une source proche de l’Élysée, c’est un raid aérien, sans renfort au sol, qui l’a neutralisé. « Un faisceau de renseignements indiquait la présence d’un haut cadre, poursuit cette source, mais nous n’étions pas sûrs qu’il s’agissait d’Abou Walid. » D’où le délai entre la mort du terroriste et l’annonce officielle. Confirmer son identité a pris des semaines. L’opération menée par des militaires français a, d’après nos informations, également permis de neutraliser plusieurs autres combattants de l’organisation État islamique.

Quel impact pour l’EIGS ?

Sa mort est un coup dur pour ses troupes qui opèrent dans la zone dite des « trois frontières » – Mali, Burkina Faso, Niger. Un coup dur qui néanmoins ne signifie pas la fin des opérations jihadistes. Les combattants de l’État islamique sont de plus en plus formés à agir en petits groupes autonomes. Et contrairement au second groupe jihadiste dirigé par Iyad Ag Ghali, le Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans (GSIM), qui a fait du Mali sa base, l’État islamique étend ses tentacules au Niger et au Burkina Faso voisins afin de ne plus trop dépendre du Mali où sont concentrées de nombreuses forces étrangères.

L’opération Solstice en juin dernier avait déjà neutralisé plusieurs cadres, comme Rhissa al-Sahraoui ou encore Ikarey. Pour autant les attaques se poursuivent dans la zone des « trois frontières » et notamment dans le Tillabéri nigérien. La dernière a eu lieu ce week-end, alors même que le président du Niger était en visite dans cette région.

Qui était Adnan Abou Walid al-Sahraoui ?

Adnan Abou Walid al-Sahraoui est né dans les années 1970. On le retrouve dans les années 1990 en Algérie comme étudiant et militant du mouvement indépendantiste, le Polisario.

RFI l’avait rencontré en 2012 près de Gao lors de l’occupation du septentrion malien par les jihadistes. Regard d’enfant, talkie-walkie en main, il ne cachait pas que contrairement à d’autres groupes jihadistes du Nord, son ambition était d’étendre son mouvement dans toute l’Afrique de l’Ouest.

Il s’est ensuite rapidement imposé comme le chef de l’organisation de l’État islamique au Grand Sahara dans la zone des « trois frontières ». Sa stratégie : la violence, les atrocités et l’implantation de cellules jihadistes surtout au Niger et au Burkina Faso pour ne pas dépendre que de ses bases maliennes.

La bête noire des Occidentaux

L’homme de taille moyenne, avec une voix plutôt fluette, est connu pour diriger lui-même ses troupes lors d’attaques. C’est ce qu’il a fait par exemple en 2017, deux ans après avoir créé l’État islamique en menant la meurtrière embuscade de Tongo Tongo au Niger contre les troupes américaines et nigériennes. Le 9 août 2020, encore au Niger, il avait personnellement ordonné l’assassinat de six travailleurs humanitaires français.

Dans le curriculum d’Abou Walid, il lui faut également noter le rapt de plusieurs otages dont des Occidentaux.

Dans le haut de la liste des ennemis de la force Barkhane, il ne reste désormais plus qu’un nom : Iyad Ag Ghali, chef du GSIM, le Groupe de soutient à l’islam et aux musulmans.

Une annonce qui intervient à un moment particulier

Le timing de cette annonce des autorités françaises étonne. Elle intervient alors que la rumeur d’un contrat entre le Mali et société de mercenaires russes Wagner, court. Rien à voir assure l’Élysée : « Ce n’est pas le genre d’informations avec lesquelles nous faisons des coups de théâtre. »

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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