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Royaume-Uni: un nouveau budget de crise post-Covid-19

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Le gouvernement britannique dévoile mercredi son budget et ses grandes lignes de dépenses dans un Royaume-Uni qui doit naviguer entre reprise post-confinements, crise énergétique, inflation et urgence climatique après une envolée historique de l’endettement.

Le ministre des Finances Rishi Sunak devrait annoncer des mesures visant à « renforcer les services publics et à investir dans le plan de croissance du gouvernement » d’après un communiqué du Trésor.

Le budget visera aussi à « tirer davantage parti des libertés retrouvées après le Brexit et à investir dans la révolution industrielle verte », à quelques jours de l’ouverture de la conférence internationale sur le climat COP26 à Glasgow.

Le chancelier de l’Echiquier présentera à partir de 11H30 GMT ses orientations budgétaire à la Chambre des communes où il devrait notamment déclarer que le nouveau budget « commence le travail de préparation pour une nouvelle économie post-Covid ».

Le Conservateur aura aussi à coeur d’amorcer un redressement des finances publiques britanniques, le pays ayant accusé l’an dernier un deficit record depuis la Seconde Guerre mondiale, à près de 15% du produit intérieur brut.

Un effort massif de 70 milliards de livres pour soutenir l’emploi au plus fort de la pandémie avait notamment contribué à creuser la dette.

Si la croissance britannique devrait atteindre cette année 6,8% selon l’OCDE, la plus rapide du G7, le pays fait face à des pénuries de biens et de travailleurs, notamment de chauffeurs de poids-lourds, ce qui se traduit par un manque de composants dans les usines ou des engorgements de ports.

Il est aussi confronté à une résurgence du virus même si Downing Street se refuse pour l’instant à réintroduire des mesures sanitaires.

Le Trésor a distillé ces derniers jours nombre de pré-annonces, notamment une augmentation du salaire minimum à 9,50 livres par heure et la fin du gel des salaires dans la fonction publique, même si ces hausses devraient en grande partie être absorbées par la flambée de l’inflation.

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