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Résilience et Relance des Micro entreprises : Le Sénégal doté de 2 millions d’Euros pour relever le défis

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Les principaux défis économiques en Afrique de l’Ouest incluent l’amélioration de la compétitivité des entreprises et la nécessite? de renforcer l’intégration des chaines de valeur aux niveaux régional et national.  L’objectif étant d’atteindre une transformation structurelle durable. Il s’agit, de manière globale dans le cadre du programme Compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (WACOMP), de renforcer la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest et d’améliorer l’intégration de ces pays dans le système commercial régional et international, y compris la nouvelle Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECA). 
Ledit Programme est une initiative de partenariat entre la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union européenne (UE). Il agit sur l’intégration économique régionale et s’inscrit dans le cadre de l’Accord de Partenariat Économique (APE) entre l’UE et l’Afrique de l’Ouest. Le WACOMP est finance? par une contribution de 116 millions d’euros du Programme Indicatif Régional (PIR) pour l’Afrique de l’Ouest (2014 – 2020) dans le cadre du Fonds Européen du Développement (FED). 

Pour sa part, le Sénégal est doté d’un budget total de 2 millions d’euros. Le programme de relance et de résilience (P2R) est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI).  Il a été lancé par Aminata Assome Diatta, Ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises, Madame Irene Mingasson Ambassadrice de l’Union européenne et M. Christophe Yvetot Représentant Résident ONUDI. IL sera exécuté d’avril 2021 à mars 2024. Le P2R fait partie du volet national du Programme de Compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (PACAO « WACOMP ») pour le Sénégal. Il comprend trois composantes: Le renforcement de la capacité d’au moins 200 MPME locales (dont au moins 30 % d’entreprises dirigées par des femmes et 20% par des jeunes) afin d’améliorer les processus de production et d’adopter des normes et des règlements techniques pour répondre à la demande locale et pour l’exportation vers la sous-région. La mise à niveau de cinq laboratoires pour faire face à la crise sanitaire. Et l’appui à l’innovation technologique pour développer les moyens de lutte contre la Covid-19 par l’adoption des procédés et des équipements/matériaux nécessaires.

Les objectifs au Sénégal
Il a pour objectif de soutenir l’opérationnalisation de l’axe du Programme de Résilience Economique et Social (PRES) dédié aux entreprises et du Plan Sénégal Émergent (PSE). Il s’agit de soutenir la résilience des MPME et de leurs employés et d’amorcer une relance post Covid-19 rapide et durable. Les secteurs prioritaires sont l’hébergement et la restauration, les transports, la pêche et la pisciculture, l’industrie pharmaceutique et l’industrie agro-alimentaire comme énoncés par le gouvernement dans le document stratégique PAP2A.
En effet, le WACOMP reflète la vision de la troisième Décennie du Développement Industriel de l’Afrique (DDIA III) et s’aligne sur le mandat de l’ONUDI qui est de favoriser le développement industriel inclusif et durable (ISID). L’action est mise en œuvre dans les pays membres de la CEDEAO (le Be?nin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Co?te d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée Bissau, la République de Guinée, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, le Togo) ainsi que la Mauritanie, par le biais de composantes nationales ainsi que d’une composante régionale.
A rappeler que l’épidémie de la COVID-19 a fait des ravages sur le plan humain, et les impacts économiques et sociaux de la pandémie se répercutent à l’échelle mondiale, y compris en Afrique de l’Ouest. Face à cette situation d’urgence, le WACOMP contribue aux efforts pour aider les pays de la région à faire face à l’épidémie et à assurer la transition vers la reprise.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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