À l’occasion de
la fête de la Saint Sylvestre, les populations de la ville tricentenaire de
Saint-Louis ont encore eu droit à un événement culturel typiquement
Saint-Louisien qui se déroule chaque année sur la place Faidherbe durant la
dernière semaine de décembre.
Cette année, ce beau spectacle a eu pour cadre la
Pointe-Nord de l’île, plus précisément sur une place bien aménagée et située à
quelques encablures du commissariat de police de l’île. Cette 21ème édition
est axée sur le thème « Femme et citoyenneté ».
Elle s’est déroulée sous la présidence de
l’adjoint au maire de Saint-Louis, Latyr Fall, représentant le maire Amadou
Mansour Faye. Les organisateurs, mobilisés derrière Mme Marie Madeleine Diallo
film, ont projeté un film sur le rôle de la femme dans la société, dans la
citoyenneté.
Cette année, les marraines de ces trois fanals,
sont Coumba Gawlo Seck, Ndaté Yalla et Aminta Sow Fall (écrivaine). Marie
Madeleine s’est adressée à l’assistance pour remercier vivement tous ceux qui,
de près ou de loin, n’ont ménagé aucun effort pour contribuer efficacement à
l’organisation et à la réussite de cet événement cultutrel.
Elle a surtout rappelé l’importance et l’origine
du Fanal, de la place qu’il occupe dans l’histoire coloniale, dans l’agenda et
dans la vie culturelle de l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale
française (Aof). Ancienne coutume des grandes familles sénégalaises, le
fanal remonte au 18ème siècle. A la veille de Noël, les Signares, riches
saint-louisiennes métisses, allaient à la messe de minuit, parées de leurs plus
beaux atours et bijoux. Elles étaient accompagnées de leurs servantes qui
éclairaient leur chemin avec des lampions. Des lanternes qui sont devenues, au
fil des années, de grands chars aux couleurs flamboyantes, fabriqués par les
habitants de la ville de Ndar.
Au total, ce sont près de 200 artistes qui ont
participé à cette nouvelle édition des fanals saint-louisiens, en sachant
perpétuer avec élégance cette tradition ancestrale. Des chants honorant la
ville de Saint-Louis et le président Macky Sall, ont marqué cette 21ème
édition, laissant ensuite les fils, ressortissants de Saint-Louis, les
touristes et autres hôtes de marque et illustres invités, fêter comme il se
doit, la nouvelle année !
Une
belle parade
Tous les artistes qui se sont produits à la
Pointe-Nord, ont crucifié le public, à travers leurs belles prestations. Les
populations de la vieille et leurs invités, ont admiré la belle parade des
différents fanals de l’île de Ndar, du faubourg de Sor et de la Langue de
Barbarie. Un nombreux public en délire, a fait corps avec ces véritables œuvres
d’art qui ont pu retracer les sémantiques de l’émergence. Des
moissonneuses-batteuses, des pirogues et autres symboles vivants de l’économie
de la région Nord et des réalisations du président Macky Sall enregistrées dans
le cadre de la mise en œuvre du Pse, du Pnar, du Pracas, du Pudc, etc,
ont été mis en exergue à travers ce beau défilé du Fanal.
Un défilé nocturne qui a encore impressionné les
touristes, vacanciers et autres visiteurs qui ont pu découvrir en même temps
notre culture.
Cette année encore, grâce à Mme Marie Madeleine
Diallo, fondatrice de « Jalloré productions », qui a pu relever avec
brio les défis de l’organisation de la 21ème édition du Fanal
de Saint-Louis, le nombreux public massé aux alentours de la Pointe-Nord, a pu
admirer ces images sublimes, le trousseau vestimentaire exceptionnel de nos
signares. Pour les besoins de la fête, Mme Oumou Sy, styliste et costumière de
film, a mis à la disposition des organisateurs plus de 200 costumes.
Malgré un froid de canard, les Saint-Louisiens
nostalgiques ont communié avec leurs hôtes dans la joie et
l’allégresse. Des instants magiques, un spectacle son et lumière, des
déguisements atypiques…Les vocables ne manquent pas pour illustrer ce que nous
avons vécu sur cette mythique et mystique place de la
Pointe-Nord. Point de convergence culturelle qui disqualifie les
appartenances religieuses, politiques et ethniques au profit d’un besoin
commun. C’est une lapalissade, le fait de dire que le Fanal est à
Saint-Louis ce qu’est le Carnaval à Rio.
Pour Latyr Fall, le fanal est une identité
culturelle de la ville et fait partie du patrimoine, au même titre que d’autres
événements comme les régates et le festival de jazz, « il faut tout mettre
en œuvre pour associer à l’organisation annuelle de ce fanal tous les
partenaires de Saint-Louis ».
Dans le même sens, d’autres intervenants ont
rendu un vibrant hommage à Marie Madeleine Diallo qui, malgré les
difficultés auxquelles elle est confrontée chaque année pour organiser ce
fanal, arrive à maintenir le programme.
A 23 heures,
l’animation était au beau fixe. Les populations ont eu droit à de beaux moments
de communion avec les vacanciers et autres invités. Les retrouvailles entre
parents, amis, voisins et sympathisants, ont été fort délirantes. On n’avait
pas où mettre les pieds. Car, tout le monde tenait vaille que vaille à admirer
ces véritables ouvrages charpentés, représentant des bâtisses de la ville de
Mame Coumba Bang (Génie tutélaire des eaux) et pouvant atteindre 5 mètres de
haut. Des ouvrages recouverts de papier peint aux couleurs vives. Une acuité de
couleurs qui illumine cette place symbolique de la Pointe-Nord, cet endroit
idyllique et paradisiaque, témoin des hauts faits de l’histoire de l’ancienne
capitale de l’Afrique Occidentale Française.
Illuminés de
l’intérieur par des chandelles, ces fanals sont accompagnés de jeunes signares
flasques, fières, flemmardes et flageolantes, qui éprouvent le malin plaisir à
déambuler sur cette place exiguë avec une démarche de pintade. Un défilé
accompagné de chants traditionnels, du rythme endiablé des percussions.
Elégamment
revêtues de tenues de signares, qui font revivre le passé de l’ancienne cité
coloniale, ces jeunes filles extravagantes rivalisent d’ardeur, de talent et
d’ingéniosité. Elles déploient devant les autorités administratives,
municipales, coutumières, religieuses, les notables, les sommités du monde
culturel et artistique, toute leur exubérance, leur charme.
Cortège de
lumières, le fanal est l’une des fêtes les plus spectaculaires du Sénégal, né
au sud de l’île de Ndar communément appelé Sindoné et longtemps considéré comme
un patrimoine universel à l’époque où, les signares, se rendant à la messe de
minuit, étaient précédées par des appareils et autres porteurs de lampions,
chefs-d’œuvre éphémères confectionnés pour l’occasion.
Takussanu-Ndar et défilé de mode en prélude
La 21ème édition
du Fanal de Saint-Louis a démarré ses activités par un Takussanu-Ndar qui
a permis de sillonner les rues, ruelles et artères de l’ancienne capitale de
l’Afrique occidentale française. Cette année, l’événement a été marqué par un
grand défilé de mode et de coiffures avec la grande styliste Oumou Sy et ses
élèves, une procession
du fanal de la cathédrale offert par Eiffage Sénégal, un bal des enfants avec
Michelle N’diaye, une séance de Mbapatt avec Makhou Mbengue, un grand tannebeer
à Diamaguene avec Marie N’gningue.
Depuis plusieurs
jours, les membres de « Jalloré Productions » s’activent de toutes
parts pour préparer la sortie de ces trois fanals, qui constitue chaque année
le clou des manifestations.
Pour cette
édition, la sortie du fanal a été accompagnée d’un spectacle de sons et
lumières, basé sur le thème « Femme et Citoyenneté » et qui a permis aux
populations de revivre la belle histoire des signares de Saint-Louis et de se
projeter sur l’avenir, les ambitions et les potentialités de leur ville natale.
Marie
Madeleine Diallo a encore saisi cette occasion pour rappeler qu’elle a créé
depuis 1999 « Jalloré Productions », un organe de production de
spectacles et de promotion du tourisme, qui s’est évertué à ressusciter le
fanal, activité culturelle traditionnelle Saint-Louisienne qui était tombée en
désuétude.
La démarche de cet organe, a-t-elle précisé, est
de rendre hommage et d’honorer tous les Sénégalais qui ont joué un rôle
prépondérant dans l’histoire de notre pays sur les plans culturel, religieux,
économique, social et politique.
Un peu d’histoire
À Saint-Louis, les fêtes de fin
d’année ont toujours été célébrées par le Fanal, spectacle populaire dont
les origines remonteraient au18ème siècle.Selon les historiens, dans le passé,
à la veille de Noël, les Signares (riches femmes métisses), se rendaient à
la messe de minuit parée de leurs plus beaux bijoux et accompagnée par leurs
servantes et chambellans. Ces derniers portaient des lanternes illuminées de
l’intérieur par des chandelles aux côtés des signares dans une lente procession
dans les rues de l’île. Au fil des années, les Saint-Louisiens ont fait de
cette coutume une véritable fête traditionnelle. De lanternes de bois et
papiers, on en est arrivé à de gigantesques créations reflétant le plus souvent
les grandes bâtisses, édifices ou monuments de la ville (la grande mosquée,
l’église, le palais du gouverneur ou le pont Faidherbe..), histoire de
mettre en valeur le patrimoine architectural de la vieille cité coloniale.
Un spectacle où les différents quartiers se
surpassent en imagination et créativité. Cet événement est parrainé soit par
une autorité administrative (le maire, le gouverneur) soit par d’honorables
citoyens de la ville.Les Signares existaient depuis la fin du 15ème siècle
dans les comptoirs portugais. A Saint-Louis, malgré les règlements drastiques
de la compagnie interdisant à ses employés de faire venir leur famille de
France, ce qui devait fatalement arriver, arriva. Les deux communautés
commencèrent à se métisser.
L’événement du fanal a commencé au 18ème siècle.
Le terme « Signare » était l’appellation des jeunes femmes métisses,
issues du mariage d’Européens avec des femmes sérères de la petite côte du
Sénégal, dans les comptoirs de Rufisque, puis de Gorée et finalement de
Saint-Louis jusqu’au milieu du 19ème siècle. Ces riches femmes
métisses se rendaient à la messe de minuit parées de leurs plus beaux bijoux
et accompagnées par leurs servantes et autres domestiques. Ces derniers
portaient des lanternes illuminées de l’intérieur par des chandelles.
Au fil des ans, les Saint-Louisiennes ont fait de
cette coutume une véritable fête traditionnelle. De prétexte en prétexte, on a
abouti au Fanal des quartiers qui a fait des émules au point de devenir une
architecture révélant les lieux de culte, les monuments historiques et autres
sites touristiques. Les couleurs et les lumières faisaient la joie des
populations résidentes et étrangères.
Ainsi, coutume perpétuée au fil du temps, les
fanals de Saint-Louis se déroulent chaque année, la dernière semaine de
décembre sur la place Faidherbe et les rues adjacentes. Entre danses,
percussions, défilé des Signares et de fanals, cette parade
traditionnelle retrace l’histoire de la ville de Ndar….
Dansant aux rythmes des percussions, Sénégalais, Mauritaniens, faux-lions, Signares… se sont ainsi succédé sur la scène de plein air. Aux bras d’une belle Signare, le gouverneur Faidherbe, enfin son avatar, a, lui aussi, défilé sur la place portant son nom, avant de déclarer l’indépendance du pays de la Teranga ! Un long cri de joie a rappelé au public présent le sentiment qu’ont ressenti les Sénégalais de l’époque à l’annonce de leur émancipation. Ce sont ensuite les fanals, des chars illuminés atteignant près de 5 mètres de haut, qui ont fait leur entrée sur la place Faidherbe, sous les yeux ébahis des spectateurs.
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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