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Rentrée des classes : « ubi Tey Jang Tey », pas effectif à Ziguinchor.

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Le slogan « Ubi Tey Jang Tey », n’est pas du tout effectif sur toute l’étendu du périmètre régional. Dans tous les trois départements, si ce n’est pas les eaux qui ont envahi la cour des écoles, ce sont les élèves qui n’ont pas repris le chemin des classes.

 Après avoir effectué un tour dans certains établissements de la ville de Ziguinchor, l’inspecteur d’académie Insa Goudiaby n’a pas caché son indignation à la situation dans laquelle se trouvent des écoles.

  « Nous avons constaté que dans beaucoup d’établissements,  les cours ne peuvent pas démarrer aujourd’hui comme le dit le slogan « Ubi Tey Jang Tey ». Ces écoles sont inondées, il faut dégager les eaux stagnantes et les herbes. Mais, aussi désinfecter les salles de classe », indique l’Inspecteur d’académie de Ziguinchor.

 Dans plusieurs écoles de la ville et environ, les cours ne peuvent pas démarrer d’ici deux semaines, si l’on s’en tient au propos de M. Diallo, enseignant à l’école Jean Kandé. Vu la vétusté de cette école, M. Diallo va plus loin soutenant que l’établissement doit être réhabilité dans son ensemble.

 « L’école Jean Kandé, qui fait partie de l’une des anciennes écoles, présente aujourd’hui un visage hideux, pour ne pas dire désolant.  Elle doit être détruite et réhabilitée complètement. C’est un danger permanent qui guette le personnel et les élèves. Les locaux sont vétustes, car datent de plusieurs années », explique M. Diallo.

 À la suite de la visite qu’il a effectuée dans quelques établissements de la commune, Insa Goudiaby a remarqué l’absence des élèves avant d’interpeller les parents de libérer leurs enfants.

  « Nous avons noté que les élèves n’ont pas répondu présents ce matin. Les cours ne peuvent pas démarrer conformément  à la circulaire « d’Ubi Tey Jang Tey ». Nous exhortons les parents d’élèves à sensibiliser leurs enfants. Nous leur demandons de les libérer. Surtout ceux   qui sont retenus par les travaux champêtres. Afin qu’ils puissent  reprendre rapidement le chemin de l’école », a dit l’inspecteur Goudiaby.

  À Oussouye, c’est le même constat. Les élèves sont aux abonnés absents. Une situation que déplore, Jean Lamane Diouf, inspecteur de l’Éducation et de la formation(Ief).

 « Après un tour, nous avons constaté que les élèves ne se sont pas présentés à l’école à part le personnel enseignant et administratif trouvé sur place », constate M. Diouf.  Qui souligne que seuls les établissements privés catholiques qui ont démarré les cours.

 « Il y a une grande satisfaction dans les écoles privées catholiques. Les enseignants et les élèves sont tous présents. Et les enseignements apprentissage ont bien démarré sans problème », a-t-il fait savoir.

 Pour terminer, le patron de l’école dans le Kassa de souligner que le slogan « Ubi Tey Jang Tey », est effectif chez les enseignants, mais la grande équation demeure chez les élèves.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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