Connect with us

Actualités

Rejet de la proposition d’une transition de 5 ans au Mali : La Cedeao évoque un « risque de déstabilisation potentielle de la Région »

Publié il y'a

Date :

Très critiquée depuis sa décision de durcir les sanctions contre le Mali, la Communauté économique de États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se lave à grande eau et renvoie la patate chaude aux autorités de la transition.

« En proposant d’organiser les élections en décembre 2025, les autorités de la transition au Mali ne respectent ni leurs engagements actés dans la Charte de la transition, ni ceux conclus avec la Cedeao. », précise la Commission de la Cedeao à travers un communiqué.
 
Au surplus, ajoute-t-elle, cette proposition équivaut à une durée totale de la transition de cinq ans et demi, ce qui excède celle d’un mandat présidentiel constitutionnel normal au Mali et dans la Région.
 
L’institution souligne que les autorités militaires prétextent de la nécessité de mettre en œuvre des réformes pour justifier la prorogation de la transition et se maintenir au pouvoir sans élection démocratique. En ce sens, elle explique que les réformes sont nécessaires et indispensables dans tout pays pour progresser, qu’il soit en crise politique ou non.
 
Aussi, note le document, leur mise en œuvre participe d’un processus continu et permanent, conduit par les gouvernements successifs, en vue de s’adapter aux nouvelles conditions de son environnement.
 
Par conséquent, la Cedeao soutient que ces réformes ne peuvent donc pas être un préalable, voire une condition indispensable pour l’organisation des élections. En outre, précise le communiqué, certaines réformes doivent être engagées par des gouvernements légitimes issus d’un scrutin traduisant la volonté du peuple.
 
Ainsi, la Cedeao trouve qu’ « accepter la proposition des autorités militaires du Mali telle que formulée, ferait peser un risque majeur sur le Mali et également un risque de déstabilisation grave sur la région toute entière de l’Afrique de l’Ouest, avec la jurisprudence ainsi créée ».
 
C’est pourquoi, rapporte le communiqué, la Communauté ne saurait s’accommoder d’une telle pratique qui, au-delà de créer l’instabilité, constituerait un recul majeur dans tous les domaines.
 
La Cedeao dit, tout de même, rester très attentive sur l’évolution de la situation, disponible et ouverte au dialogue pour accompagner le Mali vers un retour à l’ordre constitutionnel à travers des élections crédibles et transparentes, organisées dans un délai raisonnable et acceptable.
 

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances