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Régulation du marché: « Avec la ZLECA, le Sénégal doit renforcer ses normes » (expert)

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Le Sénégal « doit plus que jamais » renforcer le dispositif de développement de ses normes nationales avec l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), a préconisé mardi à Dakar le directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN), Abdourahmane Dione, informe l’Aps.

Le dispositif de développement de normes nationales « doit plus que jamais être renforcé mais aussi notre participation aux travaux de normalisation aux niveaux sous-régional et régional africain doit aussi l’être », a-t-il dit. 

M. Dione présidait une session de renforcement de capacités des membres des comités techniques de normalisation de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN).  

« Avec la ZLECAF, ce sont les normes qui vont réguler le marché, d’où l’importance, pour nos opérateurs économiques et nos régulateurs, de prendre part aux activités de normalisation au niveau régional afin de maîtriser les différentes étapes » et voir la manière dont ils peuvent « influencer les futures normes de régulation du marché », a expliqué le DG de l’ASN. 

La norme, relève-t-il, « est le résultat d’un travail consensuel, formé autour des différents acteurs que sont le privé, l’université, le gouvernement mais aussi les consommateurs », a-t-il souligné. 

« Aussi, c’est quand on parvient à obtenir un consensus sur un secteur ou un sujet donné, que l’on peut parler de norme. Cela démontre le rôle du comité technique de normalisation dans le dispositif de développement de normes », a ajouté Abdourahmane Dione.  

Avec son entrée dans la zone économique de libre-échange continentale (ZLECAF), qui consacre la libération des échanges entre pays africains et dans les secteurs primitifs, le Sénégal va bénéficier de conditions d’accès allégées aux autres marchés notamment en termes de contraintes douanières, a-t-il signalé.

Cela explique pourquoi la ZLECAF devrait être arrimée aux normes qui, « en définitive, seront les seuls régulateurs du marché continental africain ».  « C’est dire que la normalisation occupe une place importante dans la stratégie de développement du pays », a poursuivi M. Dione, avant d’évoquer les objectifs de la session de renforcement de capacités organisée à l’intention des membres des comités techniques de normalisation de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN).  

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du plan d’actions de la politique de mise en œuvre de la politique nationale de la qualité, adoptée en mars 2017.  « A travers ces séries de formation, nous cherchons à réactualiser le niveau de maîtrise de la normalisation par les acteurs, qu’ils s’approprient les différentes étapes, mais qu’ils puissent mieux contribuer à la qualité des normes qui seront développées », a indiqué Abdourahmane Ndione.  

Il s’agit en outre de maîtriser les normes internationales, « car ce sont ces normes qui font le marché », a-t-il insisté.  La ZLECA, initialement prévue pour entrer en vigueur le premier juillet 2020, vise à créer la plus grande zone de libre-échange au monde avec le potentiel de rassembler plus de 1,2 milliard de personnes.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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