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RDC: convocation de l’ambassadeur du Rwanda suite aux accusations de soutien de Kigali au M23

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En République démocratique du Congo, une série de manifestations contre Kigali a débuté lundi 30 mai dans le pays. Les autorités ont finalement convoqué l’ambassadeur du Rwanda, ce mardi, pour tenter d’obtenir des explications sur le soutien de son pays aux rebelles du M23 dans l’Est du pays. L’entretien entre le gouvernement et l’ambassadeur rwandais a été de courte durée. Environ une dizaine de minutes.

En l’absence du chef de la diplomatie congolaise, c’est sa collègue de l’Environnement et vice-Première ministre Ève Bazaiba qui s’est entretenue avec l’ambassadeur rwandais Vincent Karega, rapporte notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa. Protocole oblige, elle a officiellement remis le message de protestation et de désapprobation du Gouvernement contre le soutien du Rwanda aux rebelles du M23.

« C’est une mise en garde sévère », a déclaré la ministre, sans plus de détails.

« C’est aux deux pays d’estimer la nécessité et la durée de ma présence » sur le territoire congolais, a indiqué Vincent Karega.

Le rappel de son collègue congolais en poste à Kigali est réclamé, sur ce point le gouvernement congolais ne s’est pas encore prononcé.  Kinshasa refuse pour le moment de fermer toutes les portes de la discussion.

Seule mesure conservatoire : la suspension des vols de la compagnie aérienne RwandAir sur le territoire congolais.

Kinshasa porte l’affaire à l’international. Dans une correspondance au Conseil de sécurité des Nations unies, le chef de la diplomatie congolaise, Christophe Lutundula, réclame une condamnation « sans équivoque et ferme » du Rwanda et du M23.

Le président de l’Assemblée nationale a pour sa part annoncé, ce mardi, que son institution entreprendra un périple diplomatique à travers le monde pour présenter aux États et organisations internationales, le mécontentement du peuple congolais, qui « désapprouve totalement le mauvais voisinage avec le Rwanda ». 

Lors d’un point de presse à Kigali mardi, Vincent Biruta, le ministre des Affaires étrangères rwandais a assuré que son pays adhérait à la médiation régionale mise en place face à la montée des tensions avec son voisin congolais. Macky Sall, président en exercice de l’UA, a appelé de ses voeux un dialogue sous médiation angolaise pour régler les différents entre les deux pays autour de la résurgence du M23 dans l’est du Congo. Mais, tout en assurant que son pays est ouvert à la discussion, Vincent Biruta a également tracé des lignes rouges à ne pas dépasser, et porté de nouvelles accusations contre son voisin congolais.

Face à la presse, le chef de la diplomatie rwandaise n’a pas condamné directement la nouvelle insurrection du M23. « Dans cette région, il y aurait une centaine de groupes armés à condamner », a-t-il préféré répondre. Selon Kigali, ce sont surtout les FDLR, un groupe rebelle hutu opposé au régime de Paul Kagame qui posent aujourd’hui le plus gros problème. « Il y a des frustrations liées au fait que le gouvernement congolais n’a pas appliqué ses engagements au sujet de groupes armés qui tentent de déstabiliser le Rwanda. »

Aujourd’hui Kigali assure ne pas vouloir d’une crise et souhaiter continuer à discuter avec la RDC de manière bilatérale ou à travers différentes initiatives régionales. Mais le ministre des Affaires étrangères a aussi rappelé que des tirs venant du Congo ont atterri sur le sol rwandais ces dernières semaines. De nouvelles attaques de ce type seraient la limite à ne pas dépasser, dit-il. « Si les attaques continuent, le Rwanda aura le droit de répondre et de protéger la sécurité de ses citoyens. Et nous avons les moyens de faire cela. »

Vincent Biruta a également dénoncé une vague de discours haineux anti-rwandais en RDC et sur les réseaux sociaux, ainsi que des propos que le Rwanda considère comme des appels au génocide.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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