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Rapport des USA sur la corruption au Senegal :« les Américains n’ont pas critiqué, c’est une partie de la presse (sénégalaise) qui raconte n’importe quoi sur ce rapport », fustige Macky Sall

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Le président Macky Sall n’a pas apprécié le traitement par une partie de la presse sénégalaise, le rapport dressé par les États-Unis d’Amérique sur le climat des affaires au Sénégal, notamment sur la corruption, la Justice et autres. Dans des propos rapportés par Dakaractu, le chef de l’Etat a soutenu que « les Américains n’ont pas critiqué, c’est une partie de la presse (sénégalaise) qui raconte n’importe quoi sur ce rapport ».

« Les Américains eux-mêmes sont surpris que la presse sénégalaise donne un tel traitement à ce rapport, c’est-à-dire qu’on prend une cravache et on se la frappe tout seul et on pense qu’on fait mal au président de la République ou à son gouvernement, c’est qu’on a rien compris. Le Sénégal est un pays de destination en matière d’investissement, nous ne disons pas que nous avons tout fait, mais nous sommes fiers de ce qui est fait dans ce pays », a dit le chef de l’Etat. 

Pour lui, « les Américains n’ont pas critiqué, c’est une partie de la presse qui raconte n’importe quoi sur ce rapport. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise? Vous lisez A, vous dites que c’est Z, ça on n’y peut rien. Des gens ont décidé de saboter le pays c’est leurs responsabilités. Ce n’est pas ça qui va nous arrêter puisque les résultats sont tangibles… », a-t-il regretté.  

Avant d’ajouter : « le Sénégal est un pays qui attire et nous faisons ces efforts au quotidien. Il y a des gens qui nous poussent vers le bas parce que c’est leur choix. Ils pensent qu’ils détruiront le Sénégal, ils se détruiront tout seuls. Et c’est dommage que ce soit nous les Sénégalais qui crachons sur nos résultats… »

Selon senenews, pour baliser le terrain à leurs chefs d’entreprises voulant investir ailleurs dans le monde, chaque année, le département d’Etat américain a passé au scanner le climat des affaires dans les pays où il a une représentation diplomatique. Les fruits de leurs investigations sont consignés dans le rapport annuel intitulé «Investment Climate Statements». Et pour le Sénégal, les auteurs du document ont dressé un diagnostic sans complaisance.

Sur la corruption, le département d’Etat américain a rappelé, dans son document, la mise en place de  l’Ofnac dont l’objet est de faire appliquer les lois anti-corruption. Il a rappelé qu’une loi sur la déclaration de patrimoine a aussi été mise en place par les autorités du pays et «l’administration actuelle a lancé des enquêtes de corruption contre plusieurs fonctionnaires (principalement les rivaux politiques du président) et a obtenu des condamnations.» L’Etat a  également pris des «mesures pour accroître la transparence budgétaire conformément aux normes régionales», saluent-ils.

«Des pratiques de corruption en toute impunité»

Mais, malgré tous ces actes posés, les efforts du gouvernement dans la lutte contre la corruption ont été jugés faibles par les américains. «Malgré la réputation positive du Sénégal pour la corruption, par rapport à ses pairs régionaux, le gouvernement n’a souvent pas appliqué la loi de manière efficace et les fonctionnaires ont continué à se livrer à des pratiques de corruption en toute impunité. Les rapports de corruption allaient de la recherche de rente par les bureaucrates impliqués dans les approbations publiques, aux marchés publics opaques, à la corruption dans la police et la justice. Certains hauts fonctionnaires de l’administration du président Sall seraient impliqués dans des relations de corruption», indique le département d’Etat.

Immixtion de l’Exécutif dans le Judiciaire

Les USA conseillent à leurs entreprises implantées au Sénégal, ou aux investisseurs américains désirant investir dans le pays, d’évaluer les risques de corruption et développer un programme de conformité efficace ou des mesures pour prévenir et détecter la corruption : «Les entreprises américaines opérant au Sénégal peuvent souligner à leurs interlocuteurs au Sénégal qu’elles sont soumises au Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) aux États-Unis et peuvent envisager de demander un conseil juridique pour assurer le respect des lois anti-corruption aux États-Unis et au Sénégal», leur suggère-t-il.

Sur le plan judiciaire, le rapport rappelle que la constitution du Sénégal exige que le pouvoir judiciaire fonctionne indépendamment du législatif et de l’exécutif. Mais, il signale que «l’exécutif exerce fréquemment une influence, en particulier dans les affaires pénales de grande envergure». le département précise, cependant, qu’en matière commerciale, ce type d’influence est rare. «Certains investisseurs étrangers signalent cependant un traitement discriminatoire par les tribunaux locaux», lit-on dans le rapport.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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