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Rapport de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 94 milliards: Ousmane Sonko sonne la charge

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Au lendemain de l’audition par l’Assemblée nationale du rapport de la Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 94 milliards, Ousmane Sonko a porté la réplique à Ziguinchor, invalidant ledit rapport qui a blanchi Mamour Diallo tout le mouillant à son tour.

Dans la foulée, il a brocardé les membres de la Commission d’enquête parlementaire comme le Procureur de la République resté attentiste devant sa plainte avant d’appeler, dans cette affaire, « à un procès équitable qui respecte la procédure judiciaire ».

«S’ils veulent brûler ce pays, ils n’ont qu’à essayer ». Le leader de Pastef/Les Patriotes a lâché ces menaces, samedi, dans son fief Ziguinchor au cours d’une conférence de presse déroulée en quatrevingt-dix minutes et dans laquelle Ousmane Sonko s’est adonné à un véritable exercice d’explications sur les tenants et aboutissants de l’affaire des 94 milliards de F Cfa.

Devant des militants fortement mobilisés et face aux journalistes, Ousmane Sonko a démonté les arguments de la Commission d’enquête parlementaire avant d’enfoncer le sieur Mamour Diallo qui est, selon lui, mouillé jusqu’au cou dans cette affaire.

« Nous voulons d’un procès qui respecte la procédure judiciaire » a ainsi martelé le leader du Pastef avant de s’interroger : « Pourquoi ils ont dit à Mamour Diallo : toi, va t’asseoir, ne bouge pas. D’abord, les députés, sortez et dites que Mamour est blanc comme neige et après, il va voir le procureur … Je les mets en garde.

Nous ne serons pas des agneaux du sacrifice de Macky Sall. On ne m’enfermera pas sur des bases de roublardises », a dit le leader du Pastef.

Non sans estimer que l’Assemblée Nationale a commis un forfait avant de déceler des incohérences énormes à l’intérieur du rapport. « Dans beaucoup d’aspects, il y a une volonté manifeste de tromper les Sénégalais, de manipuler la conscience des Sénégalais.

Pour la première fois, je vois un rapport parlementaire qui dit : il faut concilier les parties, il faut trouver une solution à l’amiable, il faut éviter d’aller en justice … Ah non non ! Maintenant il faut aller en justice puisque le cirque est terminé.

J’attends impatiemment que Mamour Diallo porte plainte mais surtout le plus important, c’est que les plaintes que nous avons déposées soient instruites.

C’est tout ce que les Sénégalais doivent demander parce que ce dossier se règle au tribunal …», lancera le député Ousmane Sonko qui qualifie la plénière de l’Assemble Nationale de mascarade et d’enfantillage orchestrés par des « bandits d’Etat ».

«LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE N’A JAMAIS REAGI A MA PLAINTE »

Et Sonko de revenir sur l’historique de cette affaire. « Vous savez que c’est moi qui ai soulevé la question de l’escroquerie, de faux et usage de faux, de concussion portant sur un montant astronomique de 94 milliards dont les auteurs sont M. Mamour Diallo à l’époque Directeur des Domaines mais aussi Monsieur Seydou Sarr dit Tahirou Sarr, homme d’affaires, et accessoirement M. Meissa Ndiaye, chef du bureau des domaines de Ngor Almadies à l’époque et X.

Vous remarquerez que toutes ces personnes citées ont été relevées de leur fonction après l’élection présidentielle.

On ne relève pas de ses fonctions un innocent et particulièrement lorsque cet innocent est un membre éminent du parti au pouvoir et s’est donné corps et âme pour que son parti gagne dans son fief de Louga. On ne relève pas un ministre du Budget s’il n’a commis aucune faute dans ce dossier … ».

Ousmane Sonko rappellera que le 04 Mai 2018, il a écrit à l’Ofnac et à l’Ige pour faire une dénonciation de cette affaire avant de déposer une plainte auprès du Procureur de la République le 08 Mai 2018.

Une chronologie des dates qui reste très importante, selon le leader du Pastef car dit-il, « Dans la volonté de mentir aux Sénégalais, on escamote l’historique et les dates … ».

Accusant le Procureur de la République de se cacher derrière l’appareil d’Etat, Ousmane Sonko poursuit : « Le Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye n’a jamais réagi à ma plainte.

Parce que moi, ces gens-là, je les cite nommément pour leur montrer que se cacher derrière l’appareil d’Etat pour essayer d’intimider les gens, ça ne passe pas avec Ousmane Sonko. Moi, personne ne peut m’intimider.

Le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye, je veux que tous les Sénégalais retiennent ce nom pour ce qui s’est déjà passé mais pour ce qui pourrait se passer plus tard.

Il n’a jamais accepté d’instruire ma plainte. Il n’y a que l’Ofnac qui m’a convoqué le 27 septembre 2018 et depuis lors, je n’ai plus entendu parler de l’instruction de cette affaire … », déplore Ousmane Sonko.

CES DEPUTES DOIVENT ETRE TRADUITS DEVANT LES TRIBUNAUX, JUGES ET CONDAMNES»

Le leader du Pastef a caché difficilement son étonnement sur la « sortie subite » de l’Assemblée Nationale sur cette question au moment où d’autres scandales soulevés par des rapports de l’Ige sont encore pendants et sans suite.

Des dossiers sur l’affaire Aliou Sall, sur le cas Cheikh Oumar Hanne, les affaires Samuel Sarr et d’autres dossiers bizarrement ignorés par ces députés. « La Commission parlementaire a menti aux Sénégalais quand elle dit que Mamour Diallo n’a aucune responsabilité.

La première responsabilité de Mamour Diallo, c’est d’avoir établi un acte d’acquiescement sur la base de faux. Toutes les mentions qui sont dans l’acte d’acquiescement sont fausses. L’Assemblée Nationale a menti, la commission d’enquête a menti …

Et enfin une autre incongruité, ce sont les aveux de l’Assemblée nationale qui souligne les paiements effectués de 3 milliards… », a laissé entendre Sonko qui a tenu à apporter des précisons sur des commissions qu’on lui reproche d’avoir voulu toucher.

Et sur cette question, Ousmane Sonko de déclarer : « Il n’y a aucun conflit d’intérêt. Rien ne me lie à la famille Ndoye. La plainte, je l’ai déposée le 08 Mai 2018, la famille Ndoye a tapé à ma porte en juillet 2018, trois mois après ma plainte pour que je puisse défendre son dossier à travers mon cabinet.

Et heureusement pour moi, avant le second rendez-vous, j’ai eu l’intuition de surseoir à mon projet de défendre la famille pour être logique avec moi-même. Malgré leur insistance, j’ai décliné et ils sont allés signer un protocole avec mon associé dans sa société dont il est l’actionnaire unique.

Et après, j’ai compris qu’ils ont essayé de me piéger à travers ceux qui voulaient que je défende le dossier … », martèle Ousmane Sonko qui est dit d »avis qu’ils sont dans une tentative de le salir.

A Ziguinchor, Ousmane Sonko a rencontré des militants déterminés tout en lançant une invite solennelle. « Je lance un appel à toute l’Afrique, je lance un appel à tout le Sénégal.

Je lance un appel à la Casamance à dire non et à résister car le projet dont on veut mettre un terme ne gêne pas seulement Macky Sall mais d’autres … … . », a conclu le chef de file des « Patriotes » qui a sonné la remobilisation de ses troupes dans son fief du sud du pays, le temps de cette visite.

chroniques avec Sud quotidien

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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