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Qui est Oulimata Sarr, la nouvelle patronne de l’économie sénégalaise ?

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Issue du monde de la finance, ayant fait son roule secteur privé international, Oulimata Sarr n’est pas en terrain inconnu au ministère de l’Économie. Mais Amadou Ba, a surtout misé sur une personnalité connue pour son engagement pour l’autonomisation des femmes et l’égalité salariale hommes/femmes. L’ancienne Directrice régionale d’ONU Femmes sera, à n’en pas douter, l’une des attractions du Conseil des ministres.

Le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération de la République du Sénégal a une nouvelle patronne. Il s’agit de Mme Oulimata Sarr, actuelle directrice régionale d’ONU FEMMES pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, avec 24 pays sous sa responsabilité. Une entité des Nations Unies chargée de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Nommée ce samedi 17 septembre 2022 par le président de la République, Macky Sall, la toute nouvelle ministre fait ainsi son entrée, pour la première fois, dans un gouvernement de son pays, en l’occurrence celui du Premier ministre Amadou Ba. Une nomination qui, sans nul doute, a été accueillie avec joie et fierté au Sénégal, notamment par la gent féminine.

Un parcours riche de plusieurs expériences professionnelles

Plusieurs casquettes portées par cette dame dont le parcours est déjà riche de plusieurs expériences professionnelles. Oulimata Sarr a su se servir de son domaine de prédilection qui est la finance pour vivre sa passion et remplir sa mission sociale, celle d’aider la femme à se « relever et se révéler » dans sa communauté. En effet, avec une expérience de plus de 24 ans dans le domaine de la finance, Oulimata Sarr, comme son prédécesseur Amadou Hott, n’est pas en terrain inconnu. Elle n’est pas une politique, mais une financière engagée et passionnée pour son pays. Depuis 2019, elle chapeaute les activités de cette organisation onusienne, après une riche et brillante carrière dans le monde de la finance.

Titulaire d’un Bachelor et d’un MBA en finance

Née le 21 mai 1971, à Thilmakha (Thiès)  elle a grandi à Dakar, où elle a fait ses études primaires et secondaires. La  jeune fille, à la demande de ses parents, s’envole à Montréal (Canada) pour poursuivre ses études, précisément à l’École des Hautes études Commerciales (HEC) de Montréal. Titulaire d’un Bachelor en finance de cette prestigieuse école en 1992 et d’un MBA en finance de l’Université anglaise Bedforshire en 2002, elle entame sa carrière en 1993 en tant que Senior Auditor au sein du Cabinet Ernst & Young au Sénégal. Par la suite, elle rejoint en 1996 la compagnie aérienne Interair South Africa basée à Johannesburg en Afrique du Sud où elle passe 8 ans en tant que directrice administrative et financière. Elle intègre ensuite en 2005 la Société Financière Internationale (SFI) qui fait partie du groupe de la Banque mondiale. Elle travaille tour à tour en Afrique du Sud, au Burundi, au Kenya.
Elle obtient son premier poste d’assistante du fondateur de l’Institut Supérieur de Management (ISM), Amadou Diaw, avant de démissionner pour accompagner son époux en Afrique du Sud. Après ces différents postes, elle rejoint les Nations-Unies où elle devient notamment conseillère régionale sur  l’autonomisation économique des femmes pour ONU Femmes, couvrant l’Afrique de l’Ouest et du Centre, puis directrice régionale adjointe ONU Femmes, toujours en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Elle a, également, été présidente du Jury Cartier women’s Initiative Awards pour l’Afrique Sub-Saharienne et siégé au Advisory Board de UnitLife. Elle fut, aussi, membre du Women’s Investment Club Sénégal (WIC), une organisation d’investissement créée par et pour les femmes dont le but est de financer des PME dirigées par des femmes entrepreneures.
En tant que directrice régionale d’ONU Femmes, Oulimata Sarr, dans le cadre de la promotion du programme « HeForShe », signe le 8 mars 2019, avec Antoine Sire, directeur de l’engagement d’entreprise de BNP Paribas, un partenariat pour l’autonomisation économique des femmes agricultrices au Sénégal. Un partenariat, à travers lequel le groupe bancaire a subventionné à hauteur de 1 milliard de francs Cfa des projets PAF et AgriFed, sur une durée de 3 ans.


Mariée et mère de deux enfants

Du fait de son expérience dans la finance, elle œuvre notamment en vue du leadership et de l’entrepreneuriat féminin sur le continent, la prise en compte du genre dans la budgétisation des gouvernements africains, entre autres. Avec son équipe, elle aide les gouvernements à adopter « les normes internationales » pour l’atteinte de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, en collaboration avec les ONG et les bailleurs de fonds.
Mariée et mère de deux (02) enfants, cette quadra de taille moyenne, à l’allure élégante et soignée, aime arborer les créations originales des jeunes femmes stylistes de son pays qu’elle défend et accompagne. Issue d’une fratrie de trois enfants, du côté de sa mère, Oulimata Sarr, sans répit et toujours avec le sourire, est une fervente défenseuse du genre. Un travail qu’elle mène avec passion.
Dynamique, engagée, passionnée et compétente, osons espérer qu’elle relèvera certainement ce nouveau challenge de ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, comme elle l’a fait pour les femmes.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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