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Programme d’appui aux producteurs et utilisateurs de statistiques de genre (Papusg): un comité régional de suivi de l’égalité Homme-Femme, mis en place à Saint-Louis

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L’Adjointe au Gouverneur, chargée du développement, Mme Fatou Makhtar Fall, a présidé, ce matin, dans les locaux de la préfecture, un atelier organisé par l’Observatoire national de la Parité.

C’était en présence du représentant de l’Agence régionale de développement, Abdourahmane Gueye, du chef du service régional d’appui aux collectivités territoriales, Abdou Dione, de plusieurs autres membres du Crd, des représentants des Groupements de promotion féminine, de mouvements associatifs et de la société civile, etc.

Cette rencontre d’informations et de sensibilisation des chefs de services régionaux de l’administration, axée sur ce programme « Papusg », a débouché sur la mise en place, dans la région Nord, d’un comité régional technique de suivi de l’égalité Homme-Femme.

Mme Fatou Kiné Diop, Coordonnatrice de l’Observatoire national de la Parité, a rappelé que, dans sa dynamique de transformation de société à l’horizon 2035, le Sénégal à l’instar de la communauté internationale a mis en place des politiques et programmes pour une meilleure prise en charge des questions de développement durable.

En effet, a-t-elle précisé, les questions d’équité et d’égalité de genre constituent une préoccupation majeure au niveau international à travers les ODD, notamment l’ODD 5. Au niveau national, le Plan Sénégal Emergent et l’acte III de la décentralisation ont assis dans leur vision, les questions d’équité et d’égalité de genre. Pour sa part, la SNEEG a mis en place des mécanismes pour accompagner ce processus de transformation pour une société plus égalitaire, avec la création, entre autres, de l’observatoire national de la parité dont la mission principale est « le suivi, l’évaluation et la formulation de propositions en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes dans les politiques publiques ».

 Selon Mme Fatou Kiné Diop, les questions de l’égalité femme-homme dans les politiques publiques, devront permettre de corriger et de réaffirmer l’engagement des gouvernants vers la résolution des injustices sociales, économiques, politiques, etc. Pour une meilleure prise en charge des questions d’inégalité de genre, les pouvoirs publics auront besoin de données statistiques fiables et variées qui leur permettront d’orienter leurs politiques et programmes vers une résolution et une éradication de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles.

A cet effet, a-t-elle poursuivi, l’ONP, avec l’appui financier de la coopération espagnole et l’appui technique de l’ANSD, a mis en place un Programme d’Appui aux Producteurs et Utilisateurs de Statistiques de Genre (PAPUSG). L’intervention de ce programme repose sur deux leviers stratégiques que sont : (i) le renforcement des capacités techniques nationales pour améliorer la prise en compte du genre dans la planification et le suivi de la mise en œuvre des politiques publiques (niveau central, déconcentré et décentralisé) et (ii) le soutien technique et matériel à l’ONP afin de lui permettre, conformément à ses missions, de consolider les acquis du Sénégal en matière d’égalité Femmes-Hommes.Pour une meilleure prise en charge des questions de statistique de genre, l’observatoire national de la parité, en collaboration avec les ministères sectoriels, a intégré la dimension régionale dans le programme PAPUSG.

Quatre régions sont retenues pour la mise en œuvre de ce programme, à savoir Saint louis, Kaolack, Sédhiou et Kolda.

C’est ainsi qu’il est prévu, a-t-elle souligné, dans chacune de ces régions, la mise en place d’un Comité Régional de Suivi de l’Egalité Femme-Homme dans les politiques locales (CRS-EFH). Auparavant, des tournées régionales d’information et de sensibilisation sur le PAPUSG et les enjeux des statistiques locales sensibles au genre, seront organisées dans les régions ciblées.
Elles seront sanctionnées par la tenue de foras communautaires départementaux, afin de cerner la problématique locale en matière de statistiques de genre mais aussi de recueillir les attentes et les recommandations des parties prenantes locales.

Mbagnick Kharachi Diagne

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Ziguinchor : 200 enfants circoncis gratuitement par la Fondation du basketteur Gorgui Dieng

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C’est une activité qui a duré deux jours au niveau de l’école primaire de Boucotte Est. Au total, deux cent enfants ont subi la circoncision gratuitement. Une épreuve à l’actif de l’Association Ndimbël Jaboot Aide Familiale financée par Gorgui Sy Dieng Fondation. Ces deux cents enfants ont reçu chacun un kit sanitaire pour le suivi.

Djiby Ndiaye, président coordonnateur régional programme de cette 8ème édition  » Nëegu Goor, circoncision gratuite « , d’expliquer qu’ils vont assurer eux même le suivi. Selon lui, ces kits composés du matériel nécessaire pour suivre les enfants circoncis ont été remis pour éviter de regrouper ces enfants en cette période où la pandémie de Covid-19 fait sa progression.  » Nous avons décidé de prendre individuellement ces enfants à domicile, pour voir leur état de santé, l’état de la cicatrisation de leur pénis », déclare Djiby Ndiaye. Ce dernier annonce en outre qu’ils prévoient la circoncision de 1200 enfants dans tout le pays

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ISI de Diourbel: les étudiants initiés aux techniques de recherche d’emplois pendant trois jours par l’ANPEJ

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Les étudiants de l »institut Supérieur Informatique (ISI) de Diourbel ont démarré ce mercredi une formation de trois jours à l’initiation aux techniques de recherches de l’emploi avec comme thème employabilité et insertion. Formation assurée par l’antenne régionale de l’ANPEJ de Diourbel.


En partenariat avec l’ANPEJ, l’Institut Supérieur Informatique de Diourbel soucieux de l’avenir de ses étudiants a pris les devants en initiant cet atelier qui a pour but de les préparer pour affronter le marché de l’emploi qui devient de plus en plus difficile.
Selon Abdoulaye Kane chef de l’antenne régionale de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), chaque année, plus de 250.000  jeunes sortent  des écoles de formation avec des diplômes. Ils descendent sur le marché à la porte des entreprises, à la recherche d’un emploi.


 » Seuls 40.000 postes sont disponibles selon l’ANDS et le gap est énorme. Pour être employables, il faudrait renforcer ces jeunes, dans un monde en perpétuelle compétition, il faut qu’ils soient bons, d’un bon profil et pour y arriver il faut qu’ils soient préparés pour répondre à l’exigence de ces entreprises.C’est pour cette raison que nous sommes là dans le cadre de préparer ces jeunes, après le diplôme, à l’insertion » dira – t – il.


Il y a beaucoup de jeunes qui sortent de l’université, des écoles de formation, mais qui ne maîtrisent pas les techniques de recherche d’emploi. » C’est pourquoi il faut réadapter ces techniques au monde de l’emploi qui est en perpétuelle mutation » souligne Abdoulaye Kane.


Le personnel comme les étudiants de l »ISI de Diourbel ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt ce partenariat avec l’ANPEJ.Modou Ndiaye responsable de l’Institut dira que ce partenariat répond à une préoccupation du Directeur Général de l’ISI qui a exigé à ce qu’on insére dans chaque campus des cellules de rentabilité professionnelle pour les jeunes étudiants.


 » Raison pour laquelle on a noué un partenariat avec l’ANPEJ qui nous a facilité la tâche pour qu’on puisse organiser ces trois jours d’échange et de partage entre nos étudiants et l’ANPEJ. Cette capacitation leur permettra à la sortie de trouver un emploi, avec un bon comportement, et d’avoir une bonne présentation.

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Manque d’eau à Ndoulo: les populations dans la rue, 21 personnes arrêtées.

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Les populations de Ndoulo, dans le département de Diourbel, restées pendant 21 jours sans la moindre goutte d’eau sont sorties manifester leur ras- le bol en initiant une marche qui a été réprimandée par les éléments de la gendarmerie en renfort à la brigade de Ndoulo. Vingt et une personnes ont été arrêtées, onze parmi elles présentées au procureur.


La commune de Ndoulo dans le département de Diourbel vit une tension sans commune mesure. Les populations qui sont restées pendant vingt et un jours durant sans la moindre goutte d’eau dans les robinets , sont sorties bruyamment depuis hier pour réclamer le retour du liquide précieux mais surtout pour demander le départ de l’Aquatec qui est la source de tous leurs maux.


Seaux et bidons en bandoulière, hommes et femmes font des kilomètres sous un soleil de plomb à la recherche de l’eau.


Le mouvement Ndoulo ca Kanam, qui porte le combat par la voix El Bachir Diaw , chargé de communication fustige l’attitude des forces de l’ordre qui sont entrain de traquer et d’arrêter des citoyens qui n’ont eu comme seul tort que de manifester paisiblement et de réclamer un droit élémentaire: l’accès à l’eau potable.
 » Nous lançons un appel aux autorités plus précisément au président de la République, Monsieur Macky Sall pour qu’il règle au plus vite cette situation. Nous ne voulons plus de Aquatec qui est la source de toutes nos difficultés. Qu’on nous laisse gérer nous mêmes notre forage. 


Nous demandons aussi à ce que ces arrestations arbitraires des populations s’arrêtent. Nous réclamons la libération sans condition de onze parmi nous qui ont été arrêtés par la gendarmerie et qui ont été présentés au procureur. On nous informe que la gendarmerie continue de traquer les gens dans les rues et jusque dans les maisons. Il y a eu encore dix autres arrestations » confie El Bachir Diaw

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