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PROFESSEUR PENDA MBOW SUR LA PAIX ET LE ROLE DE LA SOCIÉTÉ CIVILE EN CASAMANCE: « Il faut casser la conservation de la parole par une certaine catégorie de la population »

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Un atelier a réuni des intellectuels pendant deux jours à Ziguinchor. Ces derniers, ont effectué des communications autour du thème, « le dialogue inter générationnel, à l’épreuve de la recherche de la paix en Casamance ».

Marraine de cette rencontre organisée par la société civile casamançaise, le Professeur Penda Mbow, s’est réjouie d’abord de l’accalmie qui règne dans cette partie sud du pays. Avant de saluer la partition jouée par la société dans le retour de la paix. Pour que toutes ces initiatives allant dans la recherche de la paix soient couronnées de succès, l’historienne pense mordicus que la parole doit être libérée.

Dès l’entame de sa communication, en présence de plusieurs membres de l’administration et de la société civile, le professeur Penda Mbow, a loué les efforts fournis par le Gouvernement du Sénégal dans le retour de la paix en Casamance.

« Les questions, tel qu’elles se posaient il y a quelques décennies, ne sont plus les mêmes », a-t-elle remarqué. Elle ajoute, « maintenant, on parle des questions liées à l’environnement, la problématique et le partage des ressources. Comment gérer ces ressources afin de préserver l’environnement. La problématique de l’immigration clandestine. Voilà, autant de questions qui sont aujourd’hui soulevées en Casamance », a indiqué Madame Penda Mbow, hier à Ziguinchor.

Poursuivant, elle a soutenu mordicus être convaincue que cette région meurtrie par la rébellion pendant plusieurs décennies, est celle qui sera capable dans une volonté de résilience, de constituer véritablement le fer de lance du développement du Sénégal.

Mais pour Mme Mbow, « nous devons lier tout ensemble pour qu’aujourd’hui, à partir de la Casamance, nous puissions lancer l’idée d’un véritable développement pour notre pays ».

L’historienne de souligner que cela ne sera possible que lorsque aussi, « nous définissions ensemble les valeurs qui vont tourner autour de la transparence, l’équité, la justice. Et tout simplement, la compétence ».

Revenant sur le rôle de la société civile casamançaise, Penda Mbow a rappelé qu’avant, il n’y avait pas cette dynamique qu’on retrouve chez les femmes, vieux et les jeunes.

« Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est de casser la conservation de la parole par une certaine catégorie de la population. Il faut libérer la parole. Il faut que les citoyens s’expriment dans le meilleur des sens pour permettre à ce pays d’avancer », a-t-elle dit. Avant d’ajouter, « un pays sans opinion publique, n’est pas un pays. Il ne peut pas avancer. Aujourd’hui, il faut que notre pays soit reconnecté à son intelligentsia. Il faut que l’intelligentsia joue son rôle, arrive à insuffler la dynamique de la réflexion, du savoir à la société tout entière. Pour qu’on ait une amélioration et des avancées qualitatives », a déclaré hier, à Ziguinchor Penda Mbow, présidente d’honneur d’un mouvement citoyen.

MLS

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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