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Economie

Production arachidière : Une augmentation de 114% entre 2014 et 2018

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La filière arachidière a connu une forte expansion entre 2014 et 2018. Selon un rapport du Bureau opérationnel de suivi du Pse, au cours de cette période, la production a connu une augmentation de 114%. 

«L’ambition du Plan Sénégal émergent pour la filière arachidière a été de relancer la production en augmentant les rendements de 50% et en renforçant la commercialisation à l’intérieur du pays, mais aussi les exportations. Un objectif largement réalisé avec une production qui a plus que doublé (augmentation de 114%) entre 2014 et 2018, passant de 669 329 tonnes à 1 432 086 tonnes. En 2017, le rendement moyen à l’hectare était de 1,1 tonne sur un objectif de 1,3 tonne à l’hectare (soit une hausse de 38% par rapport à 2016). Cet objectif est réalisé à hauteur 86,6% »,  rappelle un rapport rendu   public par le Bureau opérationnel de suivi (BOS) du Plan Sénégal émergent sur la mise en œuvre des projets et réformes phares du Pse sur la période 2014-2018. 

Le rapport souligne que pour atteindre de tels résultats, le gouvernement a mis à la disposition des producteurs 55 000 tonnes de semences certifiées issues du programme national de reconstitution du capital semencier, soit 137,5% par rapport à l’objectif de 40 000 tonnes fixé. 

«Grâce aux activités conduites par l’Institut sénégalais des recherches agricoles (Isra), le gouvernement a également introduit 10 nouvelles semences très performantes. Une subvention de 4,9 milliards fCfA a été mobilisée pour les intrants et le matériel agricole. Ces performances sont d’autant plus importantes que les deux tiers de la population rurale tirent leurs moyens de subsistance de la culture d’arachide qui couvre la moitié des superficies emblavées », renseigne la même source. En outre, précise-t-on, le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas) vient en appui pour consolider les acquis en améliorant la reconstitution du capital semencier, la fertilité des sols, les systèmes de culture et de mécanisation. 

Concernant l’élevage, le Bos du Pse note un développement accéléré. «Le gouvernement a initié le projet phare « 100 à 150 projets » d’agrégation ciblés sur les filières Hva (haute valeur ajoutée) », qui dans son volet élevage ambitionne le développement accéléré les filières laitière et avicole avec pour objectif de satisfaire la demande nationale’, renseigne le rapport. Pour la composante « lait », l’ambition est de faire passer la part de la production locale dans l’offre nationale de 51% en 2016 à 80% en 2025 et d’amener la consommation par habitant à 40 litres en 2025 contre 30 litres en 2014. 

Les progrès réalisés (atteinte de 88 % des objectifs en 2018) par la filière laitière sont assez satisfaisants entre 2014 et 2018 avec une augmentation de 12% de la production qui s’établit à 244 millions de litres en 2018. En d’autres termes, entre 2014 et 2018, la production a augmenté chaque année en moyenne de 6,8 millions de litres », informe le Bos. 

A ce stade, poursuit-il, l’objectif 2025 fixé à 555 millions de litres est réalisé à hauteur de 44%. Concernant l’aviculture industrielle, le Bos rappelle que l’ambition du Pse est de porter la production de viande à 116 000 tonnes et celle d’œufs de consommation à 1,2 milliards d’unités en 2025. «Cette ambition est en bonne voie de réalisation puisque, les productions de l’aviculture industrielle sont passées de 44 897 tonnes à 70 036 tonnes pour la viande et de 631 millions d’unités d’œufs de consommation à 706 millions d’unités, soit une augmentation, respectivement, de 56% et de 12% », lit-on dans le rapport. 

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre la vie chère : 15 mesures prises par Macky Sall

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A l’issue de la réunion pour lutter contre la vie chère, le président de la République Macky Sall a prononcé le discours de clôture dans lequel il a édicté 11 mesures d’urgence et 4 mesures structurelles pour trouver une solution à ce problème lancinant. Voici les mesures prises par le chef de l’État.

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Concertations sur le coût de la vie chère : Les Propositions du Pr Macky Sall pour alléger la souffrance des sénégalais

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Dans un contexte mondial marqué par une flambée généralisée des denrées, le gouvernement a consenti des mesures de soutien à hauteur de 620 milliards de F Cfa, rappelle le chef de l’Etat lors du lancement de concertation sur la vie chère, ce lundi. Dans la recherche des voies et moyens de soutien du pouvoir d’achat, de la lutte contre la vie chère et de la protection des consommateurs, le président Macky Sall promet de lutter avec tous les moyens légaux pour éliminer toutes pratiques visant à créer des inflations au détriment des consommateurs.

«Ces pratiques sont injustes et illégales et nous allons les combattre avec vous. Des mesures d’appui notamment le soutien du consommé local à travers la plateforme de commercialisation mise en place par le ministère chargé du commerce en ce qui concerne le riz. C’est la raison pour laquelle j’ai donné instruction pour qu’une subvention de 32 f par Kg soit mise en place afin d’appuyer la rizerie locale dans l’étape de la transformation. Cependant, il faut changer les habitudes alimentaires pour nous rendre moins vulnérables au choc extérieur. Produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons ne doit pas seulement rester un slogan», instruit-t-il.

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