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Procès du «logeur de Daech»: la justice française relaxe Jawad Bendaoud

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Jawad Bendaoud, qui avait logé deux des auteurs des attentats jihadistes du 13 novembre 2015, a été relaxé ce mercredi 14 février par le tribunal correctionnel de Paris, alors que l’accusation avait requis quatre ans de prison. Le tribunal a déclaré qu’il n’y avait pas assez de preuves pour affirmer que le prévenu savait qu’il herbégeait des terroristes. Le parquet a fait appel de cette décision.

« Il n’est pas prouvé que Jawad Bendaoud a fourni un hébergement à des terroristes (…) afin de les soustraire aux recherches », a déclaré la présidente du tribunal Isabelle Prévost-Desprez. A l’énoncé du verdict, Jawad Bendaoud, qui était jugé depuis le 24 janvier pour « recel de malfaiteurs terroristes », a levé les bras, tapé sur l’épaule de gendarmes et embrassé son avocat à l’annonce du jugement.

En revanche, Mohamed Soumah, lui aussi jugé pour « recel de malfaiteurs terroristes », a été condamné à cinq ans d’emprisonnement. Il avait eu le rôle d’intermédiaire : il avait mis en contact Hasna Aït Boulahcen, chargée de trouver une planque aux deux jihadistes en fuite, et Jawad Bendaoud. Le parquet avait requis quatre ans de prison contre lui.

Le troisième prévenu, Youssef Aït Boulahcen, jugé pour « non-dénonciation de crime terroriste », a lui été condamné à 4 ans de prison, dont un avec sursis. Le tribunal n’a toutefois pas demandé de mandat de dépôt pour ce prévenu qui comparaissait libre. Il est le frère d’Hasna Aït Boulahcen et le cousin d’Abdelhamid Abaaoud, l’un des cerveaux présumés des attentats. Le parquet avait requis cinq ans de prison contre lui.

Jawad Bendaoud, un délinquant multirécidiviste, encourait six ans de prison pour avoir mis à disposition d’Abdelhamid Abaaoud et de son complice, Chakib Akrouh, un squat où ils s’étaient repliés à Saint-Denis. Ils étaient arrivés le 17 novembre au soir dans l’appartement où ils sont morts le lendemain tôt dans l’assaut des policiers du Raid.

Surprise et colère des parties civiles

La relaxe de Jawad Bendaoud a été annoncée à la surprise genrale. Et elle est mal vécue par bon nombre de parents de victimes des attentats.

« J’ai la haine, j’ai envie de faire ma justice moi-même tellement je suis révolté. Je suis écœuré. C’est un beau parleur, il a enfumé la cour, ses avocats, tout le monde. Lui, il fait le beau. Nous, les parties civiles, on est comme des couillons à attendre. Et puis pour finir, il se passe rien », enrage Patrick Jardin, qui a perdu sa fille au Bataclan.

« Moi je sais que ma fille est décédée et que ces mecs-là sont complices des terroristes qui ont tué ma fille, et à ce titre-là, j’estime que c’est un manque de respect pour toutes les victimes, martèle-t-il. Je m’attendais à ce que la présidente donne un peu moins que ce qu’avait réclamé le procureur – même si je trouve que le procureur n’avait pas été bien méchant – là, relaxé, je tombe du grenier à la cave. C’est inadmissible. »

RFI

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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