Total a été condamné à payer un complément de prime aux salariés d’une de ses filiales qui s’estimaient lésés après avoir reçu une prime de 400 euros au lieu des 1.500 euros promis par le PDG Patrick Pouyanné, selon le jugement consulté samedi par l’AFP.
Le 11 décembre 2018, le patron du géant pétrolier avait tweeté un message dans lequel il promettait « une prime exceptionnelle de 1.500 euros pour tous nos salariés en France ».
Croyant bien faire, le PDG de Total, Patrick Pouyanné, avait annoncé dans un Tweet le 11 décembre 2018 que «compte tenu des bons résultats de Total en 2018, nous proposons à nos organisations syndicales une enveloppe globale d’augmentation de +3,1% et une prime exceptionnelle de 1500 euros pour tous nos salariés en France.» Si cette «prime Macron» a bien été versée aux salariés, cela n’a pas été le cas dans certaines entreprises détenues partiellement par le groupe. Notamment la Société d’Avitaillement et de Stockage de Carburants Aviation (Sasca), détenue à 60% par le géant pétrolier. Le montant de la prime Macron, cette année-là, ne s’élevait qu’à 400 euros. Une situation inacceptable pour la CGT de la filiale, qui a attaqué Total en justice pour réclamer le versement des 1100 euros restants. L’organisation a fini par obtenir gain de cause