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Présidentielle en Gambie: un scrutin à un tour qui s’annonce disputé

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Encore quelques heures pour convaincre. Dernier jour, ce jeudi 2 décembre, d’une campagne sans incident majeur. Et pour la première fois avant une élection présidentielle, Aliou Ba, commerçant, n’a pas peur de parler librement de politique : « Le pays est en paix maintenant. Nous sommes libres d’aller où on veut, de parler à qui on veut, de faire nos affaires, tout cela c’est nouveau. » 

Adama Barrow, arrivé à la tête du pays à la surprise générale – et à la suite de l’intervention des forces de la Cédéao en janvier 2017 –, brigue donc un second mandat après un bilan satisfaisant pour Mamadou Samba Ba : « Nous profitons de la démocratie depuis le départ de Yahya Jammeh. Le président sortant, Adama Barrow, est indépendant et très humble. Tout va bien maintenant, même si nous avons des problèmes avec la hausse des prix, l’électricité, l’eau. Je pense que le président travaille. » 

Un bilan contesté par Aïda Diane. Cette mère de famille avait pourtant soutenu Adama Barrow en 2016 : « Nous avons besoin de changement, nous avons besoin d’Ousainou Darboe comme président pour donner de l’emploi à nos jeunes, pour contrôler les prix, pour nos écoles et nos hôpitaux. On s’est battus pour Adama Barrow la dernière fois, mais il nous a trahis. »

Sa promesse initiale de ne rester que trois ans au pouvoir a été oubliée. Le projet de nouvelle Constitution, qui comprenait notamment une limitation des mandats présidentiels, n’a pas abouti et l’alliance passée entre Adama Barrow et le parti de Yahya Jammeh, l’APRC, est mal passée, même si Yahya Jammeh lui-même soutient un autre candidat, Mammah Kandeh.

Après l’alternance, reste le système
Même absent, en exil en Guinée équatoriale, l’ombre de l’ancien président plane sur le scrutin, souligne Abdoulaye Saine, professeur en sciences politiques : « Je suis très gêné de voir Yahya Jammeh tenter d’influencer l’élection. C’est politique. Malgré tout, certains continuent à l’apprécier et ont apprécié la manière dont il a géré le pays. Il y a des gens, y compris au sein de l’administration, qui restent de fervents soutiens. Personnellement, je souhaite qu’il reste là où il est, jusqu’à ce qu’on puisse le juger pour toutes les atrocités commises. » 

La Commission vérité et réconciliation a rendu son rapport au président sortant la semaine dernière. Reste à savoir si ses recommandations seront suivies d’effets. Pour Essa Njie, maître de conférences en sciences politique à l’université de Gambie : après l’alternance, reste le système.  

« Toutes les personnes au gouvernement, les plus proches du pouvoir et du président, ont travaillé pour Yahya Jammeh, souligne-t-il. La Nouvelle Gambie a été un rêve et cela a été une illusion pour de nombreux Gambiens. La seule chose qui a changé est le conducteur du bus : Yahya Jammeh a été expulsé, Adama Barrow a pris le volant. Mais le moteur reste le même, les passagers restent les mêmes, rien n’a changé. »

L’élection de samedi, à un seul tour, est « l’une des plus disputées » qu’ait connu la Gambie, conclut le chercheur.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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