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Politique

Présidentielle 2019 : Alioune Tine tire la sonnette d’alarme

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Selon l’expert indépendant de l’Onu pour les droits de l’homme au mali, le Sénégal va vers une situation qui ne va pas facile.  » Je pense que c’est un des processus électoral les plus difficiles de l’histoire du Sénégal. J’ai comme l’impression que c’est ce qui est en train de se passer est inédite. A tort ou à raison, nous avons deux candidats (Karim Wade et Khalifa Sall) qui ne sont pas des moindres, qui sont exclus du jeu. Quel que soit le prétexte, ça va avoir des effets, c’est sûr dans le processus électoral. Quand ? Je ne sais pas. Comment ? Je ne sais pas. Donc, c’est pour cela que j’ai dit qu’il faut être lucide, analyser les choses froidement et regarder les problèmes là où ils sont et y mettre le doigt. Le problème, c’est que ce n’est pas le pouvoir, c’est-à-dire une opposition qui est faible aussi, qui ne sait pas où donner de la tête, ça aussi c’est un problème pour la démocratie sénégalaise. », explique Alioune Tine.

Pour lui, la grande catastrophe au Sénégal est le fait que les gens ne dialoguent plus. Il invite les hommes politiques à faire preuve de responsabilité, qu’ils oublient leur ego, les intérêts politiques et personnels pour mettre l’intérêt du Sénégal au-dessus. Qu’ils s’assoient, discutent avec les gens. Parce que c’est maintenant qu’il faut absolument discuter, au moment où nous avons le pétrole, le gaz. Si les gens sont divisés, je vous assure, ce sont des entreprises multinationales qui vont en tirer bénéfices car elles sont beaucoup plus puissantes que les Etats », prévient l’ancien directeur de la Radho.

 

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Exclusion d’un député par son parti ou sa coalition : la Lsdh attend une décision de la Cour de justice de la Cedeao

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La Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) avait introduit une requête relative au mandat impératif au niveau de la Cour de justice de la Cedeao. Selon ‘’SourceA’’ qui donne la nouvelle dans sa livraison de ce mercredi, Me Assane Dioma Ndiaye, qui était à l’époque à la tête de cette Organisation de promotion et de défense des droits de l’Homme, et ses camarades veulent interdire l’exclusion de tout député qui choisira de rompre les liens avec son parti ou sa coalition.

Seulement, ajoute le journal, la Lsdh est toujours en attente d’un feed-back de cette Haute Cour de justice sous régionale. Comme arguments, l’Osc dirigée maintenant par Alassane Seck servira que tout député est élu par le peuple et pour le peuple. Pour cela, il ne peut être déchu que par celui-ci.

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Assemblée nationale : «Bby ne peut passer par aucune procédure pour déchoir Mimi Touré de son mandat» (Dr Mbaye Cissé, juriste)

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Après la conférence de presse du Groupe parlementaire qui a pour but de jouer avec la fibre sentimentale d’Aminata Touré pour l’amener à flancher et à jeter le tablier, le combat pour la déchéance de son mandat est enclenché.

Mais, précise ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce mercredi, Oumar Youm et Cie vont pédaler dans le néant. Car, d’après Dr Mbaye Cissé, juriste et chercheur, interrogé par le journal, Mili Touré a bel et bien le droit de s’arroger son mandat, selon son gré, pour toute sa durée de la 14ème Législature.

«Aminata Touré n’a pas été élue par la Coalition mais par le peuple sénégalais, certes sur la base d’une liste. Et à l’Assemblée nationale, la personne de Aminata Touré compte moins que la fonction de député. La Coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) ne peut passer par aucune procédure pour la déchoir de son mandat», explique-t-il dans les colonnes du journal.

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Khalifa Sall : « Macky Sall n’a qu’une issue : c’est partir. Lui-même ne croit pas au troisième mandat. »

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En 2012, quand  Macky Sall accédait au pouvoir,  l’espoir d’un Sénégal meilleur avait été nourri par tout un peuple. Aujourd’hui, il doit repenser le trajet parcouru, selon l’ancien maire de Dakar. 
Pour Khalifa Sall,  Macky Sall n’a qu’une issue : c’est partir. Lui-même ne croit pas au troisième mandat.  Dans la même dynamique, il signale que l’actuel chef de l’Etat n’a qu’une préoccupation : consolider son pouvoir en liquidant ses adversaires politiques. 
« Si on devait, par exemple, tirer un bilan de ses mandats, on se résumerait à combien d’opposants sont allés en prisons ? Macky Sall se prend pour un demi-dieu et ne sait pas que le vrai Dieu l’attend », fait savoir Khalifa Sall.

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