Dans le cadre de la stratégie du déploiement et de pérennisation des outils de sécurisation du foncier, la Saed, à travers le projet Aidep (Agriculture Irriguée et développement économique des territoires ruraux de Podor), a accompagné 10 communes. Cette information a été confirmée par la cellule de communication de la Saed. Il s’agit, selon El Hadj Ibrahima Gueye, responsable de cette cellule, des communes de Fanaye, Ndiayenne-Pendao, Guédé-Village, Gamadji-Saré, Dodel, Doumga-Lao, Médina-Ndiathbé, Méri, Boké-Dialloubé, Mbolo-Birane. Dans la mise en œuvre pour une application effective de ces outils, a-t-il rappelé, la SAED a travaillé avec Geofit, un groupe d’experts en ingénierie géographique et foncière, fort de 30 ans d’expérience de formalisation et de gouvernance foncière. Ensemble, ils ont fait le diagnostic sans complaisance, des outils fonciers réalisés entre 2016 et 2017, et qui a montré l’existence d’une pléthore d’outils fonciers souvent peu ou pas utilisés.
Toutefois, a-t-il souligné, l’analyse a pu ressortir que ces outils
pouvaient être rationalisés pour en faire un package avec une interdépendance
cohérente et pertinente. Également, le diagnostic participatif du Plan
d’Occupation et d’Affectation des Sols (Poas) a permis d’actualiser, le zonage,
les règles de gestion ainsi que les données cartographiques des dix communes
bénéficiaires du projet. Cette activité a été déroulée
en deux phases, dans un souci d’efficacité et de tirer les enseignements de la
première pour améliorer la seconde. Tous les documents Poas actualisés (après
restitution, validation des résultats et délibération par le conseil) seront
édités en autant d’exemplaires et remis aux bénéficiaires.
Pour faciliter le contrôle et le suivi de l’application du Poas, le
territoire de la commune est divisé en zones de gestion correspondant, chacune,
à un ensemble cohérent de villages. Chaque zone est confiée à une commission
qui constitue le relais du Conseil municipal chargé d’assurer le respect de
l’application du Poas. Les commissions de zones, au nombre de 54, ont été mises
en place ou redynamisées, au niveau de toutes les communes.
À en croire El Hadj Ibrahima Gueye, les acteurs locaux ont exprimé un engouement
fort et une volonté manifeste à accompagner ce processus. « Cette
dynamique devrait être maintenue, à travers la poursuite de l’expérimentation
de nouvelles approches, l’animation et l’évaluation des résultats ».
À cet effet, a-t-il poursuivi, il apparaît plus que nécessaire
d’institutionnaliser les outils fonciers à tous les niveaux (local, national),
en leur donnant un caractère juridique socialement reconnu et accepté par les
acteurs locaux, gage de leur pérennisation.
Les schémas organisationnels proposés, impliquant et mobilisant les
acteurs de la commune à tous les niveaux, seront davantage éprouvés, à travers
la recherche de synergies entre le niveau institutionnel et les populations des
collectivités territoriales. De l’avis de M. Gueye, il s’agira de mettre en
place de manière durable, dans le cadre de relations de partenariat et de
travail, un système de gouvernance des ressources naturelles et foncières.
Le Système d’Information Foncière (SIF) qui vient parachever l’ensemble
des procédures foncières, est devenu un outil indispensable à une bonne gestion
des terres communales, en cohérence avec les textes réglementaires. Dès
lors, il est apparu que les communes ont des expériences
diversifiées et variées dans la gestion et l’utilisation de
l’outil. Certaines ont bénéficié de peu d’appuis dans le cadre de la
gestion foncière et d’autres ont été appuyées dans ce domaine, à travers des
projets tels que le Pacr (Projet d’appui aux communautés rurales) et le Mca
(Millenium-Challenge-Account).
Pour une pérennisation de l’outil, il s’avère nécessaire de mettre en
œuvres certaines préalables à son déploiement dans les communes, parmi lesquels
la signature d’un protocole d’accord entre la Saed et la commune, la mise à
disposition d’un local dédié pour abriter le SIF numérique et le SIF manuel
(registre foncier, registre de dépôt de demandes foncières, le manuel de
procédures foncières, etc.), le recrutement d’un agent foncier et la formation
des gestionnaires du SIF.
Les Poas étant mises à jour et les préalables au déploiement du SIF déjà
engagés, il s’est agi de préparer la phase de collecte des données socio
foncières en vue de renseigner les outils et d’accompagner les acteurs à leur
mise en application. C’est dans ce contexte que s’inscrivent les enquêtes / formalisations
socio foncières qui ont démarré depuis le début de l’année 2018. La formalisation foncière a été l’occasion,
au-delà de l’objectif de renseigner les SIF des communes, de tester l’ensemble
des outils fonciers (CDI, cartes, fiches de demandes, dossiers fonciers,
registres de demandes, registres fonciers, etc.) et de montrer leurs liens, en matière
d’utilité et d’utilisation par les acteurs. L’organisation du système de
collecte, d’enregistrement des données et de diffusion de l’information, pour
une meilleure prise de décision, a été mise en place par l’approche : «
Apprentissage par l’action ». Il s’est agi de redynamiser ou de mettre en place
les organes de mise en application des outils (commissions domaniales élargies,
commissions de gestion des conflits fonciers, Comités Techniques d’appui à la
sécurisation foncière, Conseil municipal lors des délibérations, Autorité
administrative chargée du contrôle de légalité (Sous- Préfet) pour les
approbations foncières).
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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