Dans une optique de recherche et de création, Constantinople s’associe à des artistes incontournables de la scène internationale, parmi lesquels, figure le griot d’origine sénégalaise Ablaye Cissokho (de son vrai nom Kimintang Mahamadou Cissoko), dont la carrière se tient aux confluents de la musique africaine et du jazz. Au centre culturel français de Saint-Louis, nous avons eu droit à un beau spectacle, qui a tenu en haleine le nombreux public massé aux alentours du jardin de cet espace culturel.
Ces férus de la musique ont été crucifiés par la belle prestation du koriste Ablaye Cissokho et du Groupe de musique traditionnelle Constantinople dirigé par le directeur artistique, Kiya Tabassian, musicien d’origine iranienne, né à Téhéran et établi avec sa famille au Canada. Ce concert, organisé dans le cadre d’une grande tournée sénégalaise et mauritanienne de promotion de leur deuxième opus intitulé « Traversées », a permis au public de découvrir le riche répertoire qu’ils ont présenté mélomanes de la capitale du Nord.
Sur scène, ce dialogue musical de ces deux groupes a été très bien apprécié par ces amateurs et adeptes des genres musicaux créés par des artistes de nationalités différentes. Autant de raisons pour lesquelles, Kiya Tabassian a rappelé qu’il y a cinq ans « nous entamions la création de notre premier concert et album, que nous avons nommé nos jardins migrateurs ». Par la même occasion, a-t-il précisé, « nous semions les graines de ce qui est devenue une belle amitié, qui ne cesse d’ailleurs de grandir et de s’embellir ».
Dialogue entre instruments traditionnels
Dès le départ, a-t-il poursuivi, cette rencontre et ce dialogue entre la kora et le sétar semblaient sortir des entrailles de la terre, comme si ces instruments, aux côtés de la viole de gambe (instrument traditionnel) et des percussions, avaient toujours coexisté. En effet, au centre culturel français de saint-Louis, cette symbiose naturelle leur a donné des ailes pour voler vers de lointains horizons, et cette musique savamment arrangée par Kiya et Ablaye Cissokho, a été entendue par ce public en liesse et en délire, qui a tenu à les ovationner fortement. Une belle musique entendue plus d’une centaine de fois dans différents festivals et salles à travers le monde. Cette harmonie exceptionnelle qui existe aujourd’hui entre nos musiques et nos êtres, leur a permis de créer de nouvelles œuvres inspirées de leurs traversées communes et qu’ils ont présentées au public de Saint-louis.
Ce deuxième opus « artistique et philosophique » dessine les émotions qui nous habitent et des instants de nos parcours, de nos histoires, de nos voyages, visite les lieux réels et imaginaires, accessibles et inaccessibles, que nous rêvons d’explorer, d’habiter, de préserver, évoque un état d’être teinté de doutes, mais aussi d’espoir et de bien-être. C’est une œuvre colossale qui s’inspire de cette profonde amitié, de ce respect et de cette écoute de l’autre qui existe désormais entre nous, qui reflète notre désir d’entretenir la paix à l’intérieur et autour de nous, rappelle l’importance de la simplicité et de la transparence dans chacun de nos pas, de nos gestes, de nos poèmes, incarne la mémoire de nos ancêtres, de nos aïeux, de ceux qui habitent nos esprits et nous ont tracé le chemin. Une œuvre artistique exemplaire qui symbolise la mission qu’Ablaye Cissokho et Constantinople ont reçue de chanter, de jouer et de transmettre nos mémoires à nos enfants, une œuvre atypique qui rend hommage au pèlerin, celui qui prend son bâton et qui marche.
Un répertoire riche, original et varié
Le premier morceau interprété est intitulé Denkilo, qui signifie le chant de l’homme, de l’animal, de la nature. Le chant que porte le griot, selon ce rôle qu’on lui a confié et qu’il confiera à son tour. Un chant d’une force insoupçonnée, qui dépasse parfois le griot lui-même, qui réveille l’esprit à ces vérités que nous connaissons déjà, mais que nous sommes souvent trop endormis pour reconnaître…Maryama est un autre morceau qui met en exergue la beauté, la gentillesse, la générosité, l’hospitalité. C’est une femme qui a tant de qualités qu’on ne peut même pas la décrire. Qui est toujours prête à accueillir, et en qui il n’y a ni souffrance, ni colère. Maryama, nous confie Ablaye Cissokho, « je la voudrais comme mère, aisi, je souhaite tout au moins que chacune de ces femmes que je nomme, puisse avoir Maryama comme amie ».
Après les départs, est-ce que la relève est assurée ?
Un autre morceau intitulé « Départs » retrace l’histoire des habitants d’un même village ou d’un même pays, partageant certaines figures repères, des personnalités extraordinaires, garantes d’une stabilité sociale et à qui ils vouent une confiance sans limites. Puis, il arrive des épisodes de départs où tous ces guides disparaissent soudainement, où l’inquiétude et le doute s’installent. Des départs devant lesquels, tous se sentent perdus et se demandent : la relève est-elle préparée ? Quelle sera cette relève ? Et surtout, sera-t-elle à la hauteur ? En échos à ces mots d’Ablaye, le grand poète Amir Khosrow (1253-1325), chanté par Kiya Tabassian, pleure le départ de ses proches et demande aux jeunes pousses du printemps de lui donner des nouvelles de ses amis qui sont retournés à la terre…Kailen (venez en wolof) est un appel au rassemblement, « Venez, aimons-nous et que cet amour soit sincère, parlons d’une même voix, soulevons-nous en même temps, c’est dans l’union que nous accomplirons la paix sociale et ferons avancer les choses pour notre pays »….Djotna (il est temps en wolof). Il pourrait pleuvoir des milliards sur l’Afrique, mais elle ne se développerait pas pour autant. Car, le développement et la véritable richesse d’une nation passent d’abord par l’éducation de ses enfants. A l’heure où les projets et investissements de grande envergure se multiplient sur le continent, il est venu le temps d’exiger des écoles publiques de qualité, auxquelles tous nos enfants auront le même accès…
La beauté des villageoises
Serigne-bi Signare nous parle de certaines femmes de villages qui, malgré leurs mains abîmées par le dur labeur quotidien, sont aussi belles que les signares, ces élégantes dames de Saint-Louis. Leur beauté extérieure cache cependant une grande souffrance intérieure, car la tradition les oblige à se marier à des hommes qui profitent de leur bonté et ne leur donnent rien en retour. Des hommes qu’elles traitent pourtant avec grand respect, et vont jusqu’à élever sur u piédestal en les appelant « Serigne-bi », titre des descendants de guides spirituels respectés pour leur savoir et leur enseignement….Alkalo, enfin, a été le dernier morceau de ce concert, qui est tout simplement le juge qui se trouve en chacun de nous, « celui qui sait dissocier la raison de l’esprit de la raison du cœur, celui qui sait écouter, accueillir et accepter les faits quels qu’il soient, et trancher en faveur de la vérité, il n’est pas donné à tous d’être un bon alkalo, mais cette pièce s’adresse à ceux qui ont la foi en une vérité qui triomphera toujours »
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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