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Pour la Protection Côtière de Saint-Louis Un projet de 10,5 milliards Cfa lancé par le ministre Oumar Gueye.

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Lors de la visite effectuée par le président Macky SALL, le 3 février 2018, dans la capitale du Nord, en compagnie, entre autres, du président Emmanuel MACRON et de Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque Mondiale, la décision de réaliser d’urgence un projet de protection des quartiers de Saint Louis situés sur la Langue de Barbarie, a été prise. En réponse à la requête formulée, par la suite, par le Gouvernement du Sénégal, l’AFD a accordé un financement de 16 millions d’euros (environ 10, 5 milliards F CFA) pour la mise en œuvre du Projet de Protection côtière à Saint-Louis (PPCS) dont les accords de financement ont été signés le 06 novembre 2018.Ainsi, dans l’exécution et pour les besoins du démarrage du dit projet, le ministre des collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement des territoires,  Oumar Guèye, a  présidé hier, sur la Place Pointe à Pitre de Guet-Ndar, en face du Night-Club « La Chaumière », au nom du président Macky Sall, Président de la République, la cérémonie officielle de lancement des travaux de la digue de protection côtière de Saint-Louis.
 C’était en présence de Cheikh Issa SALL, Directeur Général de l’Agence de Développement Municipal (ADM). Cette cérémonie, qui, pour la circonstance, s’est déroulée dans la sobriété, a vu la participation de l’Ambassadeur de France au Sénégal, du Représentant Résident de l’Agence Française de Développement, des autorités administratives et municipales et des représentants du Groupement d’Entreprise Eiffage-CSE.

Le ministre Oumar Gueye s’est réjoui de cette cérémonie de lancement de ce projet, rappelant que la Langue de Barbarie, est une mince bande de terre sablonneuse, située entre le fleuve Sénégal et l’océan. Elle est, depuis plusieurs décennies, régulièrement touchée par les graves aléas des changements climatiques, notamment l’avancée de la mer.

La Langue de Barbarie, a-t-il précisé, est, à terme, menacée de disparition, du fait, notamment, de l’érosion côtière qui occasionne régulièrement des démolitions massives de maisons et d’infrastructures publiques et privées, engendrant ainsi de fréquents déplacements de populations sinistrées.

Malgré les initiatives très significatives déployées par le Gouvernement pour pallier ce phénomène, cette flèche sableuse située entre l’océan atlantique et le fleuve Sénégal, a subit, en août 2017 et février 2018, les affres d’importantes ondes de tempêtes aux conséquences désastreuses sur les habitations et l’économie de cette zone densément peuplée.Selon le ministre, pour parer au danger que représente ce phénomène du reste amplifié par les changements climatiques,  le Maire de Saint-Louis, Mansour Faye avait, lors du sommet «One Planet Summit » du 12 décembre 2017, avait fait un plaidoyer mémorable pour inviter la communauté internationale à appuyer son institution aux fins de protéger durablement le littoral de la Langue de Barbarie.    
                                                                                   Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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