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Pour Joe Biden, quitter l’Afghanistan était «la meilleure décision»

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Lors d’un discours à la Maison Blanche, le président Joe Biden a défendu, mardi 31 août, sa décision de mettre fin à la guerre américaine en Afghanistan, malgré les vives critiques autour des opérations d’évacuation chaotiques et endeuillées par un lourd attentat.

C’est un président déterminé et combatif qui s’est présenté devant les caméras. Après 17 jours d’une opération d’évacuation de très grande ampleur marquée par un attentat meurtrier, Joe Biden a rappelé pourquoi il a décidé ce retrait : « Quand j’étais candidat à la présidence, je me suis engagé auprès des Américains à finir cette guerre. Aujourd’hui, je tiens cet engagement. Il était temps d’être à nouveau honnête avec les Américains. »

Critiqué pour avoir ordonné un retrait jugé précipité, Joe Biden ne regrette rien. Le départ des États-Unis d’Afghanistan après vingt ans de guerre était « la meilleure décision pour l’Amérique », a-t-il affirmé, déterminé, lors d’un discours solennel à la Maison Blanche, moins de 24 heures après le décollage du dernier avion américain de Kaboul.

Un choix « très simple »

Pour le président démocrate, l’accord passé par son prédécesseur Donald Trump avec les talibans en 2020 avait conduit à un choix « très simple » : soit respecter l’engagement pris et quitter le pays, soit décider de rester et renvoyer des dizaines de milliers de soldats à la guerre. « Le véritable choix était entre le départ ou l’escalade. Je n’allais pas prolonger cette guerre éternelle et je n’allais pas prolonger le retrait éternel », a déclaré Joe Biden. 

Car pour Joe Biden, la présence militaire américaine dans le pays n’était tout simplement plus justifiée. « À ceux qui veulent une troisième décennie de guerre en Afghanistan, je demande : quel est notre intérêt national vital ? Pour moi, il n’y en a qu’un : s’assurer que l’Afghanistan ne serve pas de base à une attaque contre notre territoire à nouveau. »

Le terrorisme, voilà l’ennemi. Et même sans soldats sur place, le commandant en chef prévient : l’Amérique peut encore frapper. 

Les Américains étaient entrés en Afghanistan en 2001, à la tête d’une coalition internationale, pour chasser du pouvoir les talibans en raison de leur refus de livrer le chef d’al-Qaïda, Oussama ben Laden, après les attentats du 11-Septembre aux États-Unis. « Nous étions une nation en guerre depuis trop longtemps », a répété le président américain. 

Le locataire de la Maison Blanche a tenu à louer « l’extraordinaire succès » de la mission d’évacuation des Américains et de leurs alliés de l’Afghanistan. À partir du 14 août, veille de la prise de Kaboul par les talibans, les avions américains et ceux de leurs alliés ont évacué plus de 123 000 civils de l’aéroport de Kaboul, sur une période de dix-huit jours, selon le Pentagone. « Aucun pays n’a jamais rien réalisé de comparable dans toute l’Histoire », a-t-il souligné. 

« Nous n’en avons pas fini avec vous »

Ces évacuations ont été endeuillées, jeudi, par un attentat revendiqué par le groupe État islamique au Khorasan (EI-K), qui a tué plus d’une centaine de personnes dont 13 militaires américains près de l’aéroport de Kaboul. « Nous n’en avons pas fini avec vous », a prévenu Joe Biden dans son discours, promettant de mener « une stratégie dure, impitoyable, ciblée et précise, qui traque la terreur là où elle se trouve aujourd’hui, pas là où elle était il y a deux décennies ». « À ceux qui veulent du mal à l’Amérique, à ceux qui se lanceront dans le terrorisme contre nous ou nos alliés, sachez bien que les États-Unis ne s’arrêteront pas, nous ne pardonnerons pas, nous n’oublierons pas. Nous vous traquerons jusqu’au bout du monde et nous vous ferons payer le prix ultime. »

Le président a également dit sa détermination à permettre l’évacuation des Américains restant en Afghanistan. Leur nombre est évalué entre 100 et 200. C’est désormais la voie diplomatique qui est privilégiée pour convaincre les talibans de tenir leurs engagements. 

Forte réaction des républicains

Les républicains dénoncent le fait d’avoir laissé des Américains sur place. Hier, les élus de la Chambre des représentants ont appelé à voter pour demander des comptes à l’administration actuelle. Lors d’une conférence de presse, ils ont accusé Joe Biden d’avoir failli. Dan Crenshaw, élu du Texas et vétéran ayant perdu un œil en Afghanistan, s’est montré très critique et réclame des réponses : « Rendre des comptes pour vos actions, rendre des comptes pour les erreurs. Reconnaître qu’il y a eu des erreurs ! Puis, faire le nécessaire pour réparer tout cela ! C’est ce qu’on demande. Arrêtez de vous féliciter. C’est comme un pyromane qui se féliciterait d’avoir éteint le feu, alors qu’il y a encore des gens dans la maison. Et bien sûr, ne pas reconnaître les talibans. Arrêtez de céder aux talibans ! J’hallucine qu’on soit obligés de demander ça ! Je n’arrive pas à croire que le secrétaire d’État envisage la possibilité que ces terroristes puissent être reconnus comme gouvernement légitime. Ils sont sur notre liste de groupes terroristes ! »

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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