Les étudiants
de l’Ugb ont bloqué, hier, durant toute la matinée, la circulation sur la route
nationale n°2, à l’aide de pneus incendiés et autres barricades faites de
branches d’arbres. Ils ont manifesté leur colère devant les forces de sécurité,
exigeant, cette fois-ci, aux pouvoirs publics, la satisfaction de toutes leurs
revendications.
Par la voix
d’Aboubacry Sall, ils ont fait savoir qu’ils ne peuvent plus se contenter de
promesses, « nous avons toujours privilégié le dialogue et la
concertation, mais, cela n’a rien donné, les autorités ses sont emmurées dans
un mutisme total ».
Ainsi, ils se
sont adressés à la presse pour exiger la livraison fonctionnelle du château
d’eau, du Wifi (qui leur permettra de se connecter au réseau Internet), la
réhabilitation des restaurants universitaires, qui sont dans un état de
délabrement inacceptable et inconcevable, la livraison de la voirie interne du
campus social. Là, ils ont rappelé que le chef de l’Etat avait offert à l’Ugb,
4,6 kms de route, précisant que toutes les routes qui mènent au Rectorat et à
la Direction du Crous, ont été réalisées, « au moment où les routes qui
doivent permettre aux étudiants de rallier les amphi, à partir de leurs
chambres, ne sont pas encore construites ».
Ils ont encore
formulé d’autres revendications qui tournent essentiellement autour de la
nécessité de payer régulièrement les bourses (avant le 5 du mois), de livrer,
dans les plus brefs délais, les 2000 lits attendus impatiemment dans le campus
social, (ils en font une condition sine qua none pour l’accueil des nouveaux
bacheliers à l’Ugb), de redémarrer les travaux de construction du bloc
administratif et pédagogique, de réaliser le Grand Projet d’Assainissement de
l’Ugb (les bricolages ne seront plus tolérés), de vider l’affaire Fallou Sène,
pendante devant la justice.
Le
porte-parole de la coordination des étudiants de Saint-Louis, a tenu à préciser
qu’ils ne sont pas contre l’orientation des nouveaux bacheliers à l’Ugb,
« nous exigeons tout simplement des mesures d’accompagnement de cette
orientation ».
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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