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Potou: Saturation du marché, les producteurs d’oignon interpellent l’Etat

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Les producteurs d’oignon de Potou (35km de Louga), confrontés à une surabondance de leur production, ont invité, lundi, l’Etat du Sénégal à intervenir afin de limiter la quantité d’oignons sortant des centres de stockage pour éviter une saturation du marché, informe l’Aps.

« La production d’oignon de cette année est bonne, mais les producteurs ont du mal à vendre leurs récoltes. Le prix de 150 francs CFA fixé pour le kilogramme d’oignon ne les arrange pas. Et s’il est maintenu, ils ne pourront pas à éponger leurs dettes », a averti le président national de l’interprofession oignon, Mamadou Ba, lors d’une conférence de presse.

« Nous demandons à l’Etat du Sénégal d’intervenir afin de réguler cette situation et de faire en sorte que tout le monde y trouve son compte aussi bien le consommateur que le producteur et le commerçant », a-t-il renchéri. Il estime qu’ « il ne sert à rien de faire de bonnes récoltes, si elles ne sont pas commercialisées ».

Pour cette raison, il pense que « l’Etat doit réorganiser la commercialisions de la filière oignon, en fermant tous les centres de stockage le temps d’écouler l’oignon sur le marché ». Depuis le démarrage de la campagne de commercialisation, les producteurs de Potou ont mis 50.000 tonnes sur le marché. « C’est une quantité énorme. Si la même quantité est obtenue dans le Fouta et dans les autres zones de production, le marché risque d’être saturé », a prévenu Assane Sow, gérant du centre de stockage de Potou.

Il avertit que cette situation risque de tirer davantage le prix de l’oignon vers la baisse. « Tant que nous donnons aux populations plus que ce qu’elles demandent, le prix de l’oignon va continuer à chuter. Actuellement, il est vendu entre 125 et 150F CFA alors qu’il y a quelques jours, il était à plus de 200 francs CFA », a-t-il regretté.

Selon lui, ce sont entre 50 et 60 camions chargés d’oignons qui quittent la plateforme de Potou tous les jours, pour rallier les autres villes du Sénégal. « Et c’est la même chose qui se passe ailleurs. Il est urgent que le l’Etat du Sénégal réorganise la commercialisation pour limiter la quantité d’oignon qui quitte les centres de stockage afin de ne mettre sur le marché que la quantité dont les consommateurs ont besoin », a-t-il préconisé.

« Si des mesures ne sont pas prises pour harmoniser et organiser les choses, nous allons vers de grandes difficultés », a-t-il averti, soulignant que la commune de Potou attend près de 150.000 tonnes d’oignon cette année. Il a rappelé la présence de riches producteurs qui, selon lui, ne respectent pas les mesures édictées.

« Cette situation nous porte préjudice et nous demandons à l’Etat du Sénégal d’intervenir afin de réguler et réorganiser la commercialisation », a-t-il dit. « Cette année, nous faisons face à une surproduction d’oignons. Et tous les producteurs d’oignons écoulent leurs récoltes au Sénégal. Ce qui fait que nous nous retrouvons avec une surabondance d’oignon dans les marchés et cela pose problème aux producteurs », a expliqué la présidente de l’Association des femmes productrices de la commune de Léona, Marie Sow. Selon elle, le seul moyen de venir en aide aux producteurs est de les aider à commercialiser leurs productions sur les marchés de la sous-région.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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