Le Professeur Banda Fall de l’UGB, préfacier du
livre, nous apprend que : « Chant vespéral » porte les empreintes de la
trilogie des « Chants ».
Alioune Badara Coulibaly reste fidèle à lui-même
et à la parole poétique puisqu’il ne rompt pas avec son élan lyrique, ce
vertigineux défilé d’images, d’interrogations oratoires, de brusques
changements de rythme. Ce dialogue permanent du poète avec la Muse, confère à
ce Chant, toute sa singularité.
Dans ce livre supposé être hors du cycle de
Sénéfobougou, Badara revient encore sur Sénéfobougou qu’il tente de recréer.
Notons aussi que la thématique de
l’écoulement du temps, liée à celle de la mort, est largement
abordée.
C’est dire que
« Chant vespéral », précise le préfacier, est un chant nouveau, une nouvelle
chanson, une poésie neuve qui marque une ouverture et une rupture dans la
poésie du poète saint-louisien Alioune Badara Coulibaly.
Lauréat de plusieurs distinctions, il est
aussi l’auteur de : Rayons de soleil sur Saint-Louis, Rumeurs des Alizés,
Bon anniversaire, Sédar, Sénéfobougou Natal, Chant du soir, Les larmes du cœur
(poésie), Sur le long chemin de l’exode (roman), entre autres.
Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN