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Plateforme de commercialisation de Potou: Deux unités de tri, de calibrage et de conditionnement, réceptionnées

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Les producteurs d’oignons et de pommes de terre de la commune de Léona (Louga) disposent, désormais, d’unités de tri, de calibrage et de conditionnement pour leurs productions. Il s’agit ici, de deux machines qui ont une capacité individuelle de conditionnement de 12 tonnes par heure. Soit en moyenne un camion de 30 tonnes toutes les 90 minutes qui peut être conditionné et mis en sac de 25 kilos. Elles ont été réceptionnées par Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce et des PME, et Papa Amadou Sarr, ministre Délégué général à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) au niveau de la plateforme de commercialisation de Potou. 

La cérémonie officielle s’est tenue, ce jeudi 15 avril 2021, en marge d’une mission de terrain que la DER/FJ a organisée à cet effet. Une rencontre symbolique car, c’est dans cette plateforme de Potou que tout a commencé l’année dernière, sous l’impulsion de la DER/FJ et de l’Agence de régulation des marchés (Arm) en vue d’évacuer les stocks en souffrances au niveau des plateformes. Une impulsion qui s’est traduite par la mise sur pied par la DER/FJ, en collaboration avec la Banque agricole, d’un fonds de commercialisation pour le secteur horticole mais aussi un achat de plus d’un milliard en oignon durant la dure période du Covid en 2020.

Un projet qui entend donc, « enclencher » le processus de structuration des chaînes de valeur horticoles au travers de modèles d’affaires pilotés par ces différents acteurs suivant le niveau de maturation de la chaîne et le profil des parties prenantes qui y opèrent avec des chaînes logistiques robustes. En effet, ces unités de tri, de calibrage et de conditionnement d’oignons et de la pomme de terre de Potou, selon Mamadou Sall, Président directeur général (PDG) de « BaySeddo », la centrale d’achat de produits horticoles, permettront d’«améliorer la qualité de mise en marché » des produits horticoles, tels que : l’oignon et la pomme de terre, en vue de « répondre aux besoins » des opérateurs du marché local comme international. Elles permettent également d’employer, au moins, 10 personnes par unité. Soit 30 personnes qui sont recrutées actuellement dans les différentes zones où elles sont installées.

« La nécessité d’installer des infrastructures de stockage adéquates »  

A l’occasion, la ministre du Commerce a renseigné que son département s’est fixé trois objectifs, à savoir : « éviter les pertes post-récoltes, satisfaire les consommateurs en leur offrant des produits de qualité à des prix abordables, et enfin, valoriser les productions horticoles par la transformation et la création d’emplois attractifs ». Et pour atteindre ces objectifs, Aminata Assome Diatta estime qu’il faut que des « infrastructures de stockage adéquates doivent être installées ».  

Pour elle, au-delà de la commercialisation des produits, cette collaboration entre les parties prenantes va, « certainement et sûrement, améliorer les conditions de vie des populations rurales bénéficiaires, avec un accroissement de leurs revenus et la création d’emplois » au sein des plateformes de commercialisation de l’oignon et de la pomme de terre. 

Plus d’un milliard financé en 2020 pour accompagner les producteurs

Pour rappel, avec la pandémie de Covid-19 qui avait entraîné une mévente importante de la production horticole l’année dernière, la DER/FJ avait accompagné les femmes et les jeunes de Potou dans leurs activités en les finançant à hauteur de plus de 1 milliard de francs Cfa. Ces financements, selon Tamsir Sakho, chef des programmes agricultures, élevage et pêche de la direction de l’exploitation à la DER/FJ, ont permis aux bénéficiaires de la localité de pouvoir « se relancer » dans la deuxième phase de la campagne qui a été lancée au mois de septembre dernier.

Ici, le Délégué général de la DER/FJ et son équipe étaient également revenus avec les fonds Covid-19 pour acheter l’oignon et le distribuer dans des foyers au Sénégal. Ce qui a permis aux producteurs de pouvoir sécuriser leurs revenus et motiver la DER/FJ à revenir pour ce projet de structuration de la chaîne de valeur.

« Un début par rapport à l’énorme chantier de mécanisation et d’industrialisation »

Selon le PDG de BaySeddo, par ailleurs, opérateur privé qui a investi dans lesdites unités de tri, de calibrage et de conditionnement,  b ces machines constituent un début par rapport à l’énorme chantier de mécanisation et d’industrialisation de la filière horticole.

Mamadou Sall signale que s’il est parvenu, en « un temps record (6 mois) à faire cette première réalisation, c’est sans nul doute l’œuvre d’un partenariat stratégique et efficace entre le projet « Feed the future Nafoore Warsaaji », l’Agence de régulation des marchés (Arm), la DER/FJ, la Banque agricole et « BaySeddo ». Un partenariat qui, selon lui, découle d’«une volonté que partagent les autorités sénégalaises en vue de professionnaliser les chaînes de valeur horticoles, en encourageant la contractualisation entre producteurs et acteurs de marché ». Et c’est dans ce sens que « BaySeddo » se positionne comme « agrégateur » dans les filières horticoles pour « servir de tiers de confiance entre les producteurs et les opérateurs de marché ».

A l’en croire, ce modèle à pour but, à terme, de « faciliter l’accès au financement des différents acteurs de la chaîne de valeur mais aussi, de contribuer, de manière significative, à la réduction des pertes post-récoltes à travers des investissements structurants sur la conservation et la transformation des produits issus des terroirs sénégalais ». 

A ce titre, le patron de « BaySeddo » a annoncé au Délégué général de la DER/FJ son souhait de collaborer avec des partenaires locaux, d’ici la campagne à venir, avec son appui. Ce, pour mettre en place des infrastructures de stockage dans les Niayes pour, au moins, 10 000 tonnes, non loin de Gorom. 

Satisfaction d’une vieille doléance

Ces unités de tri, de calibrage et de conditionnement d’oignons et de pommes de terre ont été bien appréciées par les producteurs de l’ensemble de la commune de Léona. Selon Marie Sow, présidente de l’association des femmes producteurs de la commune de Léona, c’est la satisfaction d’une vielle doléance.

« Nous sommes très contentes aujourd’hui car une de nos vieilles doléances, ici à Potou, vient d’être satisfaite », s’est-elle réjouie. Avant de remercier vivement Mme le ministre du Commerce, le Délégué général de la DER/FJ, le directeur du projet « Feed the future Senegal Nafooré Warsaaji » et le patron de « BaySeddo ».

La présidente des femmes producteurs de Potou (commune de Léona), Adja Bodiel Sow, pour sa part, a remercié le président de la République, Macky Sall, et la DER/FJ notamment, pour leur soutien et accompagnement « sans faille ».

Ces femmes et jeunes producteurs d’oignons et de pommes de terre de Potou ont également profité de l’occasion pour demander au Délégué général de la DER/FJ de les accompagner pour la mise en place d’un solaire avec un système de goutte-à-goutte dans les champs pour avoir plus de rendement. 

Des doléances qui ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Puisque, Tamsir Sakho, qui s’exprimait au nom de Papa Amadou Sarr, dit avoir entendu et noté. Avant d’annoncer que la DER/FJ est prête à accompagner toutes les femmes et tous les jeunes producteurs de la zone des Niayes en matériels dont ils ont besoin aujourd’hui pour aller en campagne, notamment le système de goutte-à-goutte et le solaire. Et une mission sera conduite très prochainement dans la localité afin de recenser l’ensemble des besoins ainsi que les femmes et les jeunes porteurs de projet.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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